Des varices artérielles et des tumeurs cirsoïdes : de leur traitement spécialement par les injections de perchlorure de fer / par J. Laburthe.

  • Laburthe, Joseph.
Date:
1867
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Credit: Des varices artérielles et des tumeurs cirsoïdes : de leur traitement spécialement par les injections de perchlorure de fer / par J. Laburthe. Source: Wellcome Collection.

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    trouve les artères régulièrement dilatées, et la dilatation portant sur toute la circonférence du vaisseau ; ce cas rentre dans ce que Bres- chet a nommé anévrysme cylindroïde. La paroi interne de ces ar- tères est lisse, unie, ce qui explique pourquoi le sang n'a pas de tendance à s'y coaguler, comme dans les autres anévrysmes. La tunique élastique, tunique fenêtrée sous-jacente à Pépithélium, ne présente aucun dépôt calcaire, athéromateux ; la tunique moyenne, ou musculeuse, est tantôt diminuée d'épaisseur, tantôt hypertrophiée. Au niveau des dilatations, cette tunique est sou- vent éraillée, ce qui permet à la tunique interne de se mettre en contact avec la tunique externe ou cellulaire, il en résulte alors un petit anévrysme mixte externe. Comme je viens de le dire, on ne trouve pas de caillots dans ces artères dilatées. Les veines qui rap- portent au cœur le sang fourni par les artères sont aussi dilatées. Leurs parois sont épaissies, artérialisées, pour ainsi dire. Le sang que l'on trouve dans ces veines ressemble au sang artériel, ce qui provient de ce que, ayant passé dans des capillaires très-dilatés, il n'a pas eu le temps de perdre ses caractères de sang rouge. On n'a pas trouvé de communication latérale entre les artères et les veines, communication qui avait déjà été soupçonnée par Breschet. On peut croire, dit-il, que dans la varice artérielle, il y a commu- nication entre l'artère et la veine, et passage du sang veineux dans l'artère dilatée et variqueuse. Une observation de Pearson porterait à le croire, mais il faut de nouveaux faits pour dissiper les doutes. Nous retrouverons cette hypothèse reproduite par M. le professeur Gosselin, quand nous nous occuperons de l'anatomie pathologique des tumeurs cirsoïdes artérielles. Dans une observation très-remar- quable de Breschet, tout le système artériel avait subi une dila- tation très-notable, et les parois des artères amincies ressemblaient à des veines. Quand l'anévrysme cirsoïde a donné lieu à des hé- morrhagies, on trouve la peau amincie et des ulcérations corres- pondant aux points par où se sont faites les hémorrhagies. Quel- quefois le membre où siège l'anévrysme cirsoïde est hypertrophié,