Les amygdalites aiguës / par A. Sallard.

Date:
1892
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Credit: Les amygdalites aiguës / par A. Sallard. Source: Wellcome Collection.

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    dont le rapproclionu'iit rend encore les analogies plus typiques et plus frappantes. Dans toutes, il s'agit d'infections purulentes dont le premier foyer a été les tonsilles. La détermination pri- mordiale est donc la supi^uration d'un ou plus fréquemment, de plusieurs follicules de l'amyg- dale. De là l'agent pyogène qui est identique à celui qui domine l'histoire de l'infection puru- lente des opérés ou des accouchées, c'est-à-dire le streptocoque, ou encore le staphylocoque doré (microbe du phlegmon circonscrit et du furoncle), infecte la grande circulation et va causer ses ravages d'une manière diffuse sur les divers grands appareils de l'organisme. C'est ainsi qu'à l'autopsie de ces sujets on trouve des lésions d'endocardite ulcéreuse, de péricardite purulente, de bronchopneumonie, de pneumonie et surtout de pleurésie. Trois fois, la pleurésie purulente d'un côté, reconnaissait pour origine une fusée purulente partie d'un abcès rétropharyngique et arrivée jusqu'à la plèvre en suivant le médiastin postérieur. Dans tous les faits observés, l'origine commune des lésions viscérales était prouvée par la constatation du même microorganisme dans les liquides de ces organes atteints et dans le pus des tonsilles. Au point de vue clinique, ces amygdalites pyohémiques ne se distinguent pas nettement des grandes infections fébriles; ce qui domine, c'est un état profondément typhoïde et adynamique qui peut mener au coma final. Le début est marqué par un mal de gorge éphémère