Étude historique sur les organes génitaux de la femme : la fécondation et l'embryogénie humaines depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Renaissance / par Gabriel Peillon.

  • Peillon, Gabriel.
Date:
1891
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Étude historique sur les organes génitaux de la femme : la fécondation et l'embryogénie humaines depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Renaissance / par Gabriel Peillon. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by the Harvey Cushing/John Hay Whitney Medical Library at Yale University, through the Medical Heritage Library. The original may be consulted at the Harvey Cushing/John Hay Whitney Medical Library at Yale University.

    12/222 (page VIII)
    — VIII — Galien, Diodore de Sicile; mais pour compléter ces maigres notions, nous nous sommes adressé à des sources plus directes : d'une part, aux traductions des papyrus dans lesquels la vieille Egypte a consigné sa science ; d'autre part, aux relations de MM. Oppert et Maspéro. Pendant que nous recherchions quelles avaient été che\ les peuples anciens les idées qu'on se faisait sur la fécondation, le développement du fœtus et sur les organes qui leur servent de substratum anatomique, il nous a semblé intéressant de songer aux Hébreux, aux Indous et aux Chinois. Voilà pourquoi nous avons complété l'étude de la période antehippocratiquepar l'historique de la question che\ ces trois peuples. Nous avons recouru à la science profonde de M. Renan sur la 'Bible et le Talmud ; aux Védas (ayur, Ifjg, etc.), à l'Histoire des Chinois de Dabry, à l'Anna-tcho- HoU (Livre pour la commodité des femmes), et à plusieurs ouvrages allemands et anglais. Puis nous avons étudié Hippocrate et ses successeurs directs, c'est-à-dire les écrivains de la période gréco-romaine ; et là, nous avons eu bien des points douteux à éclaircir. Il en a été de même pour les Arabes et les auteurs du moyen âge. A Vésalè, nous avons cru devoir nous arrêter. Le chemin devenait cependant bien agréable et bien fructueux. Mais par cela même que l'entreprise était facile, que les matériaux abondaient et qu'on n'avait que l'embarras des richesses, cette partie de l'histoire avait été traitée depuis bien longtemps. Sans parler des ouvrages allemands, anglais, et même français qui ont paru de nos jours, rappelons qu'Haller et Portai avaient si bien épuisé le sujet, qu'ils ont laissé peu à faire à leurs successeurs. Aussi, pour ne pas nous exposer à des redites faciles, et en somme asse^ oiseuses, nous nous sommes confiné dans une période beaucoup moins brillante et beaucoup moins connue, mais qui offrait par cela même à nos efforts un but plus utile et nous ne donnerons qu'un aperçu depuis Vésale jusqu'à Swammerdam. On trouvera bientôt, du reste, des détails beaucoup plus complets dans un ouvrage que nous faisons avec la collaboration de M. de Tormry, et auquel cet aperçu est en grande partie emprunté. Nous n'avons pas cru devoir nous borner à des appréciations et à des analyses qui eussent été insuffisantes pour satisfaire la curiosité de ceux