Étude a l'oeil nu sur la surface interne de l'utérus après l'accouchement : dans l'état physiologique, dans l'état pathologique, et en particulier dans la fièvre puerpérale.

  • Colin, Félix.
Date:
1847
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Credit: Étude a l'oeil nu sur la surface interne de l'utérus après l'accouchement : dans l'état physiologique, dans l'état pathologique, et en particulier dans la fièvre puerpérale. Source: Wellcome Collection.

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    — 4 G — sous-jacent. Dans tous les cas précédents, en effet, bien que les cou- ches internes du tissu de la paroi musculaire de la matrice fussent beaucoup plus consistantes que la couche ramollie qui les recouvrait, elles l’étaient beaucoup moins que les couches musculaires externes, parfois même nous avons vu qu’elles étaient gangrenées. 4° Les produits de la destruction de cette couche, mêlés au sang et aux autres liquides qui humectaient la cavité utérine, étaient déna- turé septique; leur couleur, l’odeur des lochies pendant la vie, celle qui s’exhalait de la cavité utérine après la mort, ne peuvent laisser de doute à cet égard. Mais quel rang doit occuper l’altération de cette couche parmi les lésions nombreuses que ion trouve dans la fièvre puerpérale? Malgré les efforts tentés pour faire rentrer cette maladie dans la classe des phlegmasies ordinaires, il est un fait capital sut* lequel presque tout le monde s’accorde aujourd’hui, c’est qu’elle est primi- tivement ou secondairement générale, résulte d'une viciation de toute l’économie; cette viciation, les auteurs les plus recommandables ont de la tendance à l’attribuer à une intoxication. M. Dubois est de cet avis, et, cherchant à remonter à sa cause prochaine, voici comment il s’exprime : «Quant à l’origine de cette viciation, elle n’est pas plus facile à préciser que sa nature, et il est en tout cas douteux qu’elle soit tou- jours la même. «La putréfaction de quelque caillot retenu dans la cavité utérine, et mieux encore des petits bouchons de sang coagulé qui ferment les orifices béants à l’intérieur de l’utérus, donne lieu à la formation de quelque produit toxique, dont une seule molécule, une fois en contact avec le sang si abondant encore dans les sinus, joue le rôle d’excitateur dans le liquide, si disposé par sa nature à se prêter à toutes les transformations; et peut-être en est-il de cette molécule, qui est un produit de la décomposition du sang, comme de la levure, qui est un produit de la décomposition du gluten. Introduite dans un liquide qui en contient les éléments , elle s’y reproduit, et s’y repro-