L'hémichorée par lésion organique : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 25 mars 1904 / par Frank Constantin.

  • Constantin, Frank, 1878-
Date:
1904
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Credit: L'hémichorée par lésion organique : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 25 mars 1904 / par Frank Constantin. Source: Wellcome Collection.

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    chorée est aussilol soulevée en l’air et agitée de mouve- ments plus ou moins désordonnés. 11 est classique de dire ([ue pendant le sommeil, les mouvements sont complètement arrêtés ; le fait est vrai, au moins pour un sommeil profond. Cependant Touche cite un malade dont la chorée persistait très affaiblie pendant son sommeil ; en s’exagérant tout à coup, elle le réveil- lait au milieu de la nuit. Mais comme c’était le sujet lui- même qui observait ces phénomènes, et qu’il ne semble pas qu’ils aient été bien contrcMés, il faut admettre tout au moins que le sommeil de ce malade était très léger pour qu’il conservât ainsi la sensation de son tremblement. Pendant la marche les mouvements anormaux sont é^a- O lement augmentés d’intensité. « Des mouvements désor- donnés agitent les jambes du malade et impriment des secousses au corps enlier » (Grasset). Non seulement il lance sa jambe malade dans toutes les directions, mais son bras lui-même est agité davantage. « Aussi certains mala- des, dit Touche, ont-ils soin de üxer leur main, soit en l’appuyant fortement sur leur ceinture, soit en la plaçant derrière le dos avant de se mettre en marche. S’ils ne jirennent pas cette précaution, le membre supérieur s’a- gite en avant de la face et de la poitrine, en simulant un battement d’ailes. » Lorsque les malades éprouvent une émotion quelcon- que, leurs mouvements s’exagèrent de la même façon. En un mot tout travail cérébral, toute excitation des cel- lules motrices du cerveau, soit pour un acte volontaire, soit même par une émotion venant du moi ou du monde extérieur, détermine une exagération de l’hémichorée. Au contraire, l’isolement de ces cellules i)endant le sommeil, isolement (jui exi'ste en fait, quelle (jue soit la théorie ({u’on invoque pour expliquer le passage de l’influx nerveux, cet