Dissertation sur le typhus amaril, ou maladie de Barcelone, improprement appelée fièvre jaune / par J.-A. Rochoux.

  • Rochoux, J.-A. (Jean-André), 1787-1852.
Date:
1822
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Credit: Dissertation sur le typhus amaril, ou maladie de Barcelone, improprement appelée fièvre jaune / par J.-A. Rochoux. Source: Wellcome Collection.

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    Section IIIe. Examen anatomique des cadavres dans la fievrejaune et le typhus amaril (1). Habitude extérieure. Fièvre jaune. — Jaunisse ordinairement très-pro- noncée, quelquefois d’une couleur d’ocre tirant sur le brun, surtout a la face, qui est alors toujours gonflée. Pétéchies et ecchymoses plus ou moins abon- damment répandues sur la figure, les côtés du cou, le devant delà poitrine, et surtout la partie postérieure du tronc. Les ecchymoses occupent toute l’épaisseur du derme, et souvent s’étendent au tissu cellulaire sous-cutané. Gonflement insolite des parties du corps dans lesquelles il s’est fait des’ hémorrhagies inter- musculaires. Roideur cadavérique constante, à quel- ques rares exceptions près. Jamais de gangrène à la peau, jamais d’autre fétidité que celle produite par un commencement de putréfaction. Typhus amaril. — Jaunisse moins forte, ordi- nairement couleur de citron. Très-rarement des pé- téchies , mais constamment de larges ecchymoses su- perficielles, bornées à l’extérieur du derme. On trouve (i). Après, m’être positivement assuré de la non-contagion de la fièvre jaune > j’ai ouvert ensuite un assez grand nombre de cadavres dans les Antilles. Ayant au contraire bien reconnu la propriété contagieuse du typhus amaril, je n’ai point fait d’ouvertures de cadavres à Barcelone comme M. Pariset à Cadix, parce que j’avais l’espoir de parvenir à connaître exac- tement les résultats de ces périlleuses recherches, sans les tenter moi-même.