Étude statistique de l'accouchement chez les primipares âgées à la Clinique obstétricale de Montpellier : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 16 juillet 1906 / par Olga Ianitsky-Radzimovsky.

  • Ianitsky-Radzimovsky, Olga.
Date:
1906
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Credit: Étude statistique de l'accouchement chez les primipares âgées à la Clinique obstétricale de Montpellier : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 16 juillet 1906 / par Olga Ianitsky-Radzimovsky. Source: Wellcome Collection.

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    s'exprime ainsi : « Si les vieilles femmes accouchent de leur premier enfant avec plus de peine que ne font pas les jeunes, cela ne provient point de ce que les os sont plus difficiles à se séparer, mais à cause qu’elles ont les membranes de leur matrice bien plus sèches, dures et calleuses, et particulièrement son orifice interne, qui pour ce sujet ne peut pas se dilater si facilement qu’il fait aux jeunes qui font plus humide, et, outre cela, les vieilles ont encore l’articulation du coccyx plus ferme, ce qui fait qu’il ne cède pas si aisément à la sortie de l’enfant. » Dionis écrit : « Quand la femme est trop âgée et qu’elle accouche de son premier enfant, les parties ne peuvent pas prêter et se dilater avec la même facilité que si elle n’avait que 20 ou 25 ans. » Puzos, dans son Traité des accouchements, 1759, émet l’opinion ci-dessous : « Les parties extérieures forment quel- quefois par la résistance qu’elles opposent au passage de l’en- fant un obstacle capable de retarder l’accouchement, surtout si les femmes sont déjà avancées en âge, lorsqu’elles accou- chent pour la première fois. » D’après Coccios (1875) : « Les causes du retard dans l’ac- couchement chez les primipares âgées sont la rigidité anato- mique du col et celle du périnée et de la vulve. » Charpentier (1883, s’exprime ainsi : « On n’est pas d’ac- cord sur l’influence de l’âge ; les uns considérant l’âge avancé d’une femme accouchant pour la première fois comme une cause de la prolongation du travailles autres considérant cette circonstance comme insignifiante. » Il cite ensuite comme possible la soudure du coccyx et il rapporte un cas de sa pra- tique (il s’agissait d’une primipare de 26 ans). • Pinard cite aussi un cas d'ankylosedu coccyx (secondipare de 27 ans).