Lecons sur les localisations dans les maladies du cerveau et de la moelle epineiere / edited by Desire Magloire Bourneville and E. Brissaud.

  • Charcot, Jean Martin.
Date:
1876-1880
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Credit: Lecons sur les localisations dans les maladies du cerveau et de la moelle epineiere / edited by Desire Magloire Bourneville and E. Brissaud. Source: Wellcome Collection.

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    tracture. Quant aux réflexes, il n'en est pas plus question dans cette observation que dans la précédente. 4° Il ne reste donc, en fait de cas contradictoires, que les quatre ou cinq cas de M. Leyden lui-même. Or, pour ce qui est des réflexes tendineux, M. Leyden ne croit pas que, dans aucune de ses observations, l'absence des réflexes n'ait pas été signalée. A cet égard, cependant, l'observation II de son mémoire fait exception, car il y est dit : « Les réflexes tendineux du genou sont nettement conservés (1). » Quant à la contracture, elle n'existerait jamais ; tout au plus pourrail-on admettre un certain état de rigidité déterminé par la position habituelle des ^nembres, et cette rigidité serait sensible au genou, à l'épaule, au coude. Outre que la rigidité articulaire pure et simple, dans le cas d'une paralysie flaccide, semble une chose bien invrai- semblable, n'est-il pas vraiment plus naturel d'envisager cette rigidité comme un faible degré de contracture, comme cet état caractéristique du muscle malade et cependant actif, et qui, en un mot, suffit à maintenir entre les surfaces articulaires une adhérence assez grande, pour faire naître la sensation de résistance particulière à la flexiMlitas cerea ? D'ailleurs, M. Leyden ne s'en est pas tenu là. Il a énuméré d'autres signes de contracture, comme la flexion des doigts avec impossibité de les étendre, et tremblement provoqué (2). Il s'agit là d'un phénomène vulgaire dans l'état de contracture permanente, et relevé depuis longtemps dans la contracture des hémiplégiques. Dans le même genre, M. Leyden signale la trépidation à l'occasion des mouvements de progression, cette trépidation sur laquelle M. Charcot a tant insisté comme étant une cause de gêne considérable dans la marche. Or, chez un des malades de M. Leyden. non seulement la marche était rendue diflicile, mais elle était pour ce motif môme devenue impossible : (1) Silmenrnflexe am Knie sind deutlich vorhanden. ArcL f. PyscJi. 187? III, Bd ; 3. Ileft ; P. 675. ^ (2) Bie Fingtr konnen nir.ht gestrecht werden, und heim Versiich der ewegung, tritt tm (igtntkilmliches lekhthes Zittern ein. ' Loc. cit. Charcot. „,