La paraplégie des scaphandriers : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 23 novembre 1906 / par Léopold Audibert.

  • Audibert, Léopold, 1879-
Date:
1906
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Credit: La paraplégie des scaphandriers : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 23 novembre 1906 / par Léopold Audibert. Source: Wellcome Collection.

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    L’ccclusion des yeux augmente beaucoup l’incertitude de la dé- marche. Les troubles sphinctériens ont diminué. La pression dyano- métrique des mains donne 69 kilos à droite et 53 à gauche. En novembre 1905,- l’état est resté à peu près stationnaire. La dé- marche est toujours spasmodique; lorsque le pied droit atteint le sol, on voit se produire quelques secousses spasmodiques réflexes qui agi- tent tout le corps. Ces phénomènes sont accrus par la descente d’es- caliers, par 1 occlusion des yeux. Les signes de Romberg n’existent pas. Les réflexes rotuliens sont très exagérés, surtout à droite. La trépidation épileptoïde est très forte et un choc sur le quadriceps fait vigoureusement contracter ce muscle, ainsi que ceux du voisinage, principalement du côté droit. Lorsque le malade, assis, laisse reposer ses jambes sur la pointe des pieds, elles sont animées d’un tremble- ment très marqué, plus ample à droite, et durant quelques minutes. Le signe de Babinski est net à droite, inconstant à gauche. Les ré- flexes crémastérien et abdominal sont normaux; le réflexe cornéen est très diminué. L’étendue du champ visuel est amoindrie; le réflexe pharyngé est aboli. Les troubles subjectifs de la sensibilité consistent en dou- leurs lombo-adbominales irradiées dans le bas-ventre, en douleurs situées dans la partie postérieure de l’articulation coxofémorale, fortes à gauche, accrues par la flexion jointe à l’adduction et s’irradiant dans les lombes, enfin en une douleur sur le trajet du nerf sciatique droit, lorsque la jambe atteint un certain degré d’élévation correspon- dant à la moitié de son amplitude normale; cette douleur sciatique est rendue plus vive par l’extension forcée. Le malade accuse aussi des douleurs vagues dans les cuisses, les genoux, la plante des pieds, ainsi que des sensations constantes de piqûres et de fourmillements. Il n’existe plus de troubles appréciables de la sensibilité tactile, douloureuse, thermique au niveau des membres inférieurs; cependant, à gauche, les perceptions des sensations se font avec un léger retard et sont moins nettement perçues. On note une hésitation marquée entre le froid et le chaud. â Mesurée à l’esthésiomètre, la sensibilité est égale dans les deuxr membres inférieurs; elle varie entre une et demie et deux divisions. A l’abdnmen, la sensibilité cutanée qui était amoindrie à gauche, esL