Volume 2

Recherches sur l'epuration biologique et chimique des eaux d'egout effectuées à l'Institut Pasteur et Lille et à la station experimentale de la Madeleine / par A. Calmette.

  • Calmette, A. (Albert), 1863-1933.
Date:
1905-1914
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Credit: Recherches sur l'epuration biologique et chimique des eaux d'egout effectuées à l'Institut Pasteur et Lille et à la station experimentale de la Madeleine / par A. Calmette. Source: Wellcome Collection.

    1004/1048 (page 328)
    série de grands bassins où le précipité obtenu se rassemble. On décante alors les eaux claires qui sont conduites au canal et les boues sont mises à sécher sur les terrains attenant à l’usine (1). Des expériences nombreuses ont été entreprises à Grimon- pont; on peut les diviser en quatre séries principales : 1° Le premier réactif et le plus employé fut la chaux dont l'usine est outillée pour produire la quantité nécessaire. L’épuration obtenue avait été jugée suffisante dans les essais faits devant la Commission internationale de 1896. Mais cette épuration est d’un prix élevé; elle est en outre très imparfaite. Tableau II. — Précipitation par la chaux. Résullals par litres. MATIÈRES PERTE MATIÈRES RESIDU AU ROUGE RESIDU ORGANIQUES EN SEC A 100° MATIÈRES M I N É R A L EN ACIDE SUSPENSION ORGANIQUES OXALIQUE 4> CD -3 <D <D ‘4> CD 4> *3 0) —- 4> -4) 4) O *4> — 3 3 3 2 — 3 - EL i- Cm Ë. 3 O* *0) O o -4) 'U 3 3 2 3 3 — 3 C0 CO 3 CO _ 3 4 » w U LsJ u a H a a a De 6 h. du matin à 0 h. du soir. . De 6 h. du soir à 2e',006 0e',516 5e', 860 26', 3 U 2e'.016 0e,938 Ie', 811 Ie',106 Ie',260 Ie .050 6 h. du matin. . Ie',018 0e',132 3e',256 Ie',928 Ie',501 0e,575 P'.TSi Ie,553 P'.iOO Ie, 050 Moyenne Ie',512 0e',17i 3e',558 2e',156 Ie,775 0e,785 Ie, 785 Ie, 380 Ie'. 300 P',050 La décantation n’était pas toujours très bonne et, ce qui fut plus grave, on ne parvenait pas à se débarrasser des boues produites par la précipitation. Ces boues sont sans valeur comme engrais, car leur destruction est très lente dans la terre qu'elles colmatent et, de plus, leur dessiccation pour en permettre l’enlèvement était très difficile. Enfin on reprochait à l’effluent une alcalinité propre au développement des microbes de putréfaction. Le tableau II résume les résultats obtenus (*). C) Voir la description donnée par M. Devos dans les comptes rendus des travaux du Congrès international d'hygiène de Paris, 1889, p. 085. (*) Les tableaux II, III et IV nous ont été obligeamment communiqués,