La réaction de Wassermann chez le nouveau-né et le nourrisson : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 16 mai 1913 / par Edmond Roux.

  • Roux, Edmond, 1885-
Date:
1913
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Credit: La réaction de Wassermann chez le nouveau-né et le nourrisson : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 16 mai 1913 / par Edmond Roux. Source: Wellcome Collection.

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    réactions primitivement douteuses deviennent alors soit franchement positives, soit franchement négatives. IV . Presque tous les auteurs qui se sont occupés de la question sont unanimes à attribuer une grande valeur diagnostique à la H. de W. chez le nourrisson. Et si leurs résultats ne sont pas exactement concordants c’est parce qu’ils n’ont pas tous employé la même méthode, parce qu’ils ont interprété d’une façon différente les résultats douteux, parce qu’enfin les uns ont pratiqué la réaction à la naissance, tandis que les autres ont attendu pour cela que l’entant soit plus âgé. De l’ensemble des résultats obtenus par les différents auteurs, on peut tirer les con- clusions suivantes : 1° Chez le nourrisson comme chez l’adulte une réac- tion négative ne permet pas d’exclure la syphilis. 2° Une réaction positive n’est qu’un signe de probabi- lité de syphilis lorsqu’elle est obtenue à la naissance ou dans les quinze premiers jours, mais devient un signe de presque certitude après cette époque. On a cité, en effet, dans quelques cas exceptionnels des résultats positifs chez des nourrissons absolument sains, âgés de moins de quinzejours (Bar et Donay, d’Astros et Teissonnière). Mais la réaction positive étant de courte durée chez ces enfants, il suffit de la répéter pour éviter de diagnosti- quer une syphilis qui n’existe pas. 3° D’ailleurs d'une façon générale un nouveau séro- diagnostic s’impose toutes les fois qu’il y a discordance apparente entre le laboratoire et la clinique, quelque soit le signe de la première réaction. 11 s’impose encore dans les cas douteux ou partiellement positifs qui sontplus fré- quents chez le nourrisson que chez l’adulte (D’Astros et Teissonnière).