Quelques mots sur l'anévrisme en général : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 31 août 1837 / par J.-J.-P. Ranguis.

  • Ranguis, J.J.P.
Date:
1837
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Credit: Quelques mots sur l'anévrisme en général : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 31 août 1837 / par J.-J.-P. Ranguis. Source: Wellcome Collection.

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    résullat du manque d'adhesion des bonis de Tarière affectée ; ou bleu il a succombé épuisé par Teffcl d’une longue et abondante suppuration. Ainsi, les dangers qui accompaguent ce mode de terminaison de Tané- vrisme doivent nous détourner de l’emploi de tout moyen qui tendrait à le provoquer ; ainsi nous ne pouvons nullement, comme Tout recom- mandé quelques anciens , mettre en usage le cautère actuel ou tout autre agent lendaiil à déterminer la mortification du sac. Dans les deux autres procédés naturels^ la guérison spontanée est le résultat de la diminution de l'impulsion circulatoire , et de la cessa- tion ultérieure dans la portion du système artériel qui se trouve altérée, bien que dans quelques circonstances rares , le vaisseau recouvre sa cavité et revienne à sa fonction première. Or, nous pouvons empè- clier la circulation dans Tialérieur du tube vasculaire par deux métho- des opératoires , la compression et la ligature , et ce sont là les moyens vraimetU curatifs de Tanévrisme , il est seulement à regreter que nous ne puissions les mettre en œuvre dans tous les cas, car bien que Tart chirurgical ail reçu dans ces derniers temps une impulsion immense, sous ce rapport, il est cependant une condilion indispen- sable pour la réussite de ces agens, c’est la possibilité de Télablissement d’une circulation collatérale. La compression consiste à exercer j)ar divers moyens mécaniques une pression suffisante sur le vaisseau pour y suspendre plus ou moins long-temps le cours du sang cl favoriser le travail de la nature ou même pour déterminer l'inflammation adhésive de la membrane in- terne. Elle se fait avec des bandes ou bien avec des instrunîens appro- priés dont les principaux sont le garot , aujourd’hui tombé dans l’oubli, le tourniquelde J.-L. Petit, et le compresseur dcDupuylrin. La compression a été faite sur le sac anévrismal lui-même, au- dessus cl au-dessous de la tumeur. Pour être faite d'une manière avantageuse cl mèlliodique , il faut que Tarière ne soit pas située trop ])rofnndémcnt , que la pression puisse l’appliquer sur un point solide , sur un os voisin j il est nécessaire qu’elle soit exercée dans un lieu où les collatérales puissent suffire à la circulation et qu’elle ne porte que sur le point malade et sur celui diamétralement opposé: cepen-