Quelques mots sur l'anévrisme en général : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 31 août 1837 / par J.-J.-P. Ranguis.

  • Ranguis, J.J.P.
Date:
1837
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Credit: Quelques mots sur l'anévrisme en général : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 31 août 1837 / par J.-J.-P. Ranguis. Source: Wellcome Collection.

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    jajivbe , il y avait des douleurs spasmodi(|ucs iritoiéraJdcs à la planlo du pied, (Guatlani ). Le même auteur dit,dans une de ses observations: tanta doloris erai vnmanùas , ut ad tdlimam penè desperalionem com- pulsus fuerat. Ailleurs , il emploie le mot altrocissimus pour expri- mer la douleur que ressentait un de scs malades. Les veines superficicllés se distouicnl, colorèul la |>eau en bleu * des vaisseaux considérables finissent quelquefois par s^oblilérer -, la sen- sibilité do la peau cl la chaleur diiniiuicnt , une sorte de pblegniasie lente ou mémo la gangrène s’y manifeste 3 rulcération , la destruclion des parties molles , celles de la peau , par exemple , sont ordinaire- ment suivies d’une bcmorrbagic mortelle , duc x'i la rupture du sac ancvrisinal. l.cs os offrent des cbangemens notables, toutes les fois qu’ils se trouvent dans le voisinage d’une tumeur ancvrismale, soit qu’elle appuie sur eux , soit qu’elle les comprime, ou que ses pulsations les atteignent. Un os ainsi placé ne tarde pas à être détruit, cl ce qui est plus commun encore , usé, atrophié, rongé par une sorte de carie sèche. II paraît que cette érosion des os peut être , dans quelque cas, le résultat pur cl simple du frollemenl exercé contre ses parties dures, par suite des batlemcns de la tumeur. Hunier et Scarpa expliquent ce plicnomônc par l’absorption de la matière terreuse, par la pression du sac. Les portions restantes de l’os prennent quelquefois une 'dureté remarquable. Les cartilages , les fibro-carlilagcs ne sont pas non plus épargnés j mais ils résistent pins long-temps que les os à la cause qui tend à les détruire. D’après Laënnec, c’est une véritable usure opérée par le frottement, et si les cartilages inlerveblébraiix n’en éprouvent pas l’effet aussi promptement que les os, on se rend compte de celle particularité par celle remarque que le frottement opéré par des liquides use d’autant plus vite les corps que ceux-ci sont doués de moins d’éJaslicitc. M. Bouillaud pense que dans le plus grand nombre des cas, le phénomène qui nous occupe est la suite d’une morlifiea- tion partielle de l’os. La compression et les batlemens delatumenr doivent peu à peu d’élruire ou oblitérer les voisseaux dupérioetede