Contribution à l'étude de la môle hydatiforme : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 29 juillet 1901 / par S. Roubaudi.

  • Roubaudi, S.
Date:
1901
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Credit: Contribution à l'étude de la môle hydatiforme : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 29 juillet 1901 / par S. Roubaudi. Source: Wellcome Collection.

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    gulaires ou étoilées, suivant leurs rapports réciproques ; elles ' iorment parfois des grappes séparées les unes des aul res ; d’au- tres lois, vésicules et pédicules forment un fouillis inextricable. Leur coloration est jaunâtre ou rosée. A la coupe, elles se montrent formées par une paroi distendue par du liquide. Pour les uns, cette paroi serait exclusivement formée de cellules épithéliales cylindriques; pour d’autres, Virchow en parti- culier, on trouverait deux couches, l’une externe épithéliale, 1 autre interne, constituée par du tissu muqueux finement granuleux. Le liquide, clair ou rosé, est particulièrement riche en mucine et en albumine. Il contient, en outre, des éléments figurés ; ce sont deux espèces de cellules bien distinctes : les unes sphériques, pâles, à noyaux sphériques ; les autres poly- gonales, appartenant à l’épithélium pavimenteux, à contours nets et foncés, à noyau ovoïde, à protoplasme granuleux. Si l’on incise la masse molaire, on peutavoir deuxcoupes bien différentes. Dans un premier cas, vésicules et pédicules for- ment un fouillis inextricable, difficile à dissocier. C’est la môle pleine. Dans un deuxième cas, que la présence de la caduque faisait prévoir, l’incision montre au centre de la tumeur une poche blanchâtre qui n’est autre que l’amnios. Cette poche amniotique peut encore contenir un foetus plus ou moins dé- veloppé, c’est la môle emhryonnée. On rencontre surtout cette variété dans les cas où la dégénérescence des villosités choriales n'est que partielle; ou bien, on ne trouve plus trace dans la poche amniotique d’embyon ni de cordon ; ils ont été résorbés et remplacés par un liquide gélatineux et • lactescent. C’est la môle vésiculaire creuse. Il résulte de cet examen que, sauf de très rares exceptions, la dégénérescence des villosités choriales qui aboutit à la formation de la môle, supprimant tout échange nutritif entre y la mère et l’embryon, entraîne un arrêt de développement de ^