De l'action physiologique et thérapeutique de l'ergot de seigle : étude expérimentale et clinique / par J.-H. Peton.

  • Peton, Joseph Henry.
Date:
1878
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Credit: De l'action physiologique et thérapeutique de l'ergot de seigle : étude expérimentale et clinique / par J.-H. Peton. Source: Wellcome Collection.

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    — 9(5 — d'épistaxis de moyenne intensité qui durent de quelques minutes à quelques heures; la première épistaxis s'est prolongée pendant 24 heures. Le 28 septembre, à 7 heures du matin, il est pris d'un saigne- ment de nez qu'aucune médication ne peut arrêter. Il entre à rii ild laans l'après midi. Il n'y a pas de fièvre, la langue est propre. L'aspect extérieur est celui d'un scrotuleux : la santé a été très-'oonne jusqu'à ces derniers temps; le poumon est sain, l'auscultation du cœur révèle un léger soutfle anémique. On ne trouve pas d'œdème. Vers 4 heures, on lui fait en dehors et en haut de la lèvre gauche près du sillon naso-labial une injection de vingt gouttes de la solution suivante : Ergotine Bonjean 2 grammes. Glycérine 30 — Au bout de vingt minutes l'hémorrhagie décroît très-sensible ment. Une demi-heure après, elle a complètement cessé. Le lendemain, 29 septembre, on sent une légère induration au point où la piqûre a été faite. La piqûre est visible à distance. L'hémorrhagie n'a pas reparu. Le surlendemain, 30 septembre, l'examen le plus atten ti peut seul faire reconnaître une très- légère induration. Pas d'é- pistaxis. }»'■ octobre. Statu quo. Limonade sulfurique. Quelques jours après, le malade quitte l'hôpital, complètement guéri. Obs. XVIIL — Epistaxis arrêtée par l'injection d'ergotine. — Obser- vation communiquée par M. Colson, interne. Un homme de 64 ans, alcoolique, a été trouvé sur la voie publique. Il est atteint d'épistaxis abondante. On le transporte à l'hôpiial Cochin quarante-huit heures après le début de l'hé- morrhagie, qui n'est point encore arrêtée. Une injection sous-cutanée d'ergotine avec 20 gouttes de la solution (glycérine 30, ergotine 2) est faite à la joue du malade. Dix minutes après l'injection, on constate que l'hémorrhagie diminue. Vingt minutes après elle a complèieinent cessé. Le malade reste (luatre jours à l'hôpital. L'hémorrhagie ne reparait pas.