Volume 2

Précis de chirurgie pratique, contenant l'histoire des maladies chirurgicales, et la manière la plus en usage de les traiter; avec des ... remarques critiques ... Ouvrage divisé en deux parties: la premiere traite des maladies chirurgicales en général; la seconde, de toutes les especes de maladies qui attaquent le corps humain, & qui exigent le secours de la chirurgie. Avec figures en tailledouce / Par. M. P**, M. [i.e. Portal, médecin].

  • Portal, Antoine, 1742-1832.
Date:
1768
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Précis de chirurgie pratique, contenant l'histoire des maladies chirurgicales, et la manière la plus en usage de les traiter; avec des ... remarques critiques ... Ouvrage divisé en deux parties: la premiere traite des maladies chirurgicales en général; la seconde, de toutes les especes de maladies qui attaquent le corps humain, & qui exigent le secours de la chirurgie. Avec figures en tailledouce / Par. M. P**, M. [i.e. Portal, médecin]. Source: Wellcome Collection.

    34/544 (page 354)
    / 354 M À L A D I I s --: aifément que ceux des adultes ; les vaiffeaux font PB l!\ S nombreux : par conféquent , il y a plus de fources qui tête, peuvent produire l’épanchement. Un fujet débile réfifte . moins qrf un homme d’ailleurs bien portant ; les plaies fpçt moins dangereufes en Allemagne, qu’en Efpagne ou en France ; en hyver, qu’en été. Il faut faire attention à l’os qui a été frapé ; il y en a qui , toutes choies égales, fe frafturent plus aiiement ; je dis , toutes choies égales ; car fui- vaut la direftiondu mobile , cet os réfifte plus ou moins au choc : il fernble d’ailleurs que ia nature ait donné aux os foibles un fur croit de force, en les recouvrant par des chairs qui peuvent amortir la violence du coup : ainü le mufcle crotaphire garantit la partie écailleufedel’os temporal ; lesmufcles fplénius & corn- plexus , la partie poftérieure & inférieure de l’os occi¬ pital , &c. Les contufions ou les plaies faites aux futu¬ res, font très dangereufes , par rapport aux fortes adhérences que la dure-mere confra&e avec elles,* & par rapport aux vaiffeaux nombreux qui les traver¬ sent, &c. Le contre coup eft, de toutes les fraâures ou contuhons du crâne , l’accident le plus dangereux j les parties déchirées font cachées fous les envelop¬ pes du cerveau : le danger à l’extérieur n’eft rien , quand fouvent l’intérieur eft en grand détordre ; c’eft pourquoi il arrive qu’on ne foupqonne cette léfion du crâne, quelorfqu’il furvient des fymptomes fâcheux 3 & fouvent incurables. C’eft un très-mauvais ligne, fuivant Hippocrate îorfque la phrénéfie fuit de près la fièvre ; les con¬ venions , répilepfie, la paraiylie & le coma font de très-mauvais augure: Iorfque ces fymptomes paroif- fent, l’on doit confulter le pouls. Le pouls grand vaut mieux que celui qui eft petit, fréquent : la cou¬ leur pâle ou livide des bords de la plaie , qui s’af- faiffent. des friffons , &c. font les avant - coureurs .* * * ^ d’une mort prochaine : tels font les fymptomes que