Volume 2

Précis de chirurgie pratique, contenant l'histoire des maladies chirurgicales, et la manière la plus en usage de les traiter; avec des ... remarques critiques ... Ouvrage divisé en deux parties: la premiere traite des maladies chirurgicales en général; la seconde, de toutes les especes de maladies qui attaquent le corps humain, & qui exigent le secours de la chirurgie. Avec figures en tailledouce / Par. M. P**, M. [i.e. Portal, médecin].

  • Portal, Antoine, 1742-1832.
Date:
1768
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Précis de chirurgie pratique, contenant l'histoire des maladies chirurgicales, et la manière la plus en usage de les traiter; avec des ... remarques critiques ... Ouvrage divisé en deux parties: la premiere traite des maladies chirurgicales en général; la seconde, de toutes les especes de maladies qui attaquent le corps humain, & qui exigent le secours de la chirurgie. Avec figures en tailledouce / Par. M. P**, M. [i.e. Portal, médecin]. Source: Wellcome Collection.

    15/544 (page 335)
    kfirne doux & hùmeétent, des boiffons fudbrifiques* comme le faffafras, la falfepâjeille , & la patience. L’ufage des mercuriels feroit funefte dans ces cas. On fe trouvera très-bien , pour favorifer la fortie de la plique , de prendre intérieurement, &de fomenter la tête avec la déco&ion tiède du lycopodium clava- tum de Lirincèus , que les Poionois appellent plicariai au défaut du lycopodium, on fe fervira des racines de houblon , d’acanthe , ou des feuilles de grande joubarbe auxquelles on ajoutera le romarin , la lauge & les autres plantes aromatiques, pour des fomen¬ tations , ou les bains qu’on fera prendre au malade* lorfqu’on eft affuré que la plique doit fon origine à un vice intérieur , ou répercuté : on pourra cepen¬ dant faire une petite faignée, & donner de légers purgatifs & vomitifs par intervalle» Il faut bien fe garder de couper les pîiques ; car on verroit les lymptomes paroître avec plus de fu¬ reur que jamais :Me malade courroie rifque de deve¬ nir aveugle , de tomber en apoplexie , ou de devenir phthifique ; il vaut mieux porter cette incommodité, qui ne dérange point les fondions de l’oeconomie ani¬ male, que de s’expofer à perdre la vie , en efpérânt s5en délivrer. Nous voyons que les chevaux, qui en font atteints, font dans un état d’embonpoint, qui ne leur eft pas ordinaire. CHAPITRE V. De rAlopécie ou Pelade. ON entend par alopécie une afïeéfion , dont la fuite eft la chute des cheveux : lorfqiul n’y a que le devant de la tête où les cheveux man¬ quent, on dit qu’un homme eft chauve; mais fi l’é- piderme tombe aulfi, cette maladie fe nomme /?e- 1