Volume 1

Précis de chirurgie pratique, contenant l'histoire des maladies chirurgicales, et la manière la plus en usage de les traiter; avec des ... remarques critiques ... Ouvrage divisé en deux parties: la premiere traite des maladies chirurgicales en général; la seconde, de toutes les especes de maladies qui attaquent le corps humain, & qui exigent le secours de la chirurgie. Avec figures en tailledouce / Par. M. P**, M. [i.e. Portal, médecin].

  • Portal, Antoine, 1742-1832.
Date:
1768
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Credit: Précis de chirurgie pratique, contenant l'histoire des maladies chirurgicales, et la manière la plus en usage de les traiter; avec des ... remarques critiques ... Ouvrage divisé en deux parties: la premiere traite des maladies chirurgicales en général; la seconde, de toutes les especes de maladies qui attaquent le corps humain, & qui exigent le secours de la chirurgie. Avec figures en tailledouce / Par. M. P**, M. [i.e. Portal, médecin]. Source: Wellcome Collection.

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    T R E P A C E-: U pratique de cette partie de l’art de guérir; car ils exercèrent la chirurgie dans différentes, occafîons. Cette façon d’agir fut fuivie par tous les Grecs, dont le nom s’eft tranfmis jufqu’à nous : Galien exer- çoit la médecine &C la chirurgie. On lit dans fes. ouvrages la defcription des opérations ou des ob~ fervations chirurgicales qu’il dit avoir faites : on voit même que ce grand homme fe fervoit de fes connoiffances chirurgicales, pour développer, connoître & diftinguer le caraûère d’une maladie médicinale ; & en effet, tout homme fenfé doit voir la chirurgie fous le même point de vue ; elle eff, dans phifieurs circonffances , le flambeau de la médecine. Perfonne ne doute de l’utilité des s. connoiffances anatomiques pour Pexercice de la médecine; mais la chirurgie eff elle-meme une efpèce d’anatomie : elle nous apprend à travailler fiir le corps de P homme vivant. C’eft fpéciaîement fous les Arabes que Fétude de la chirurgie commença à languir ; les méde-* çins, qui leur thccéderent, en négligèrent généra- îementla pratique : ils rougirent de tremper leurs, mains dans le fang humain; & par fierté, arro^ gance & vanité , ils regardèrent comme vil tout ce qui demandoit Pexercice de la main. A peine dans les dixième & onzième fiécles vit-on paroître une demi-douzaine de gens médiocrement inllruits» La religion Catholique cp’on cultivoit pour lors avec un zèle outré, fut meme uaobftacle aux pro-? grès de la chirurgie : elle devint le partage des eccléfiaftiques ; & comme, par état, ils dévoient avoir horreur de toute effufion de fang, ils aban* donnèrent prefque totalement Pufage du fer des operations. La vraie chirurgie fut livrée à des gens fans lettres, & d’une ignorance craffe^ L’ignorance eff îa mere des préjugés : on vit paître en chirurgie- différentes feâes ; danst Piyjg