Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 26 novembre 1839, / par Barthélemy Mauranges, de Chamberet ... I. Du cancer du pharynx. ... [etc].

  • Mauranges, Bernard.
Date:
1839
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 26 novembre 1839, / par Barthélemy Mauranges, de Chamberet ... I. Du cancer du pharynx. ... [etc]. Source: Wellcome Collection.

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    Traitement Il diffère selon le degré de développement du cancer, et selon la cause qui lui a donné naissance. S’il n’est encore qu’à sa période d’invasion , que les tissus n’aient rien perdu de leur structure primitive, que le malade soit jeune et vigoureux, et s’il dépend surtout de la suppression de quelque évacuation dont l’organisme avait con- tracté l’habitude, ou de quelque vice psorique ou syphilitique, il est permis d attendre des succès à l’aide d’un traitement méthodique. Dans ces derniers cas, la première chose à faire, c’est de rappeler, par des moyens appropriés, l’évacuation ou l’affection cutanée dont la dis- parition paraît avoir donné lieu au développement du cancer. Si l’on apprend que le malade ait été atteint de syphilis, c’est au traitement mercuriel qu’il faut avoir recours, et rarement, dit Boyer, il manque son effet. Mais, ainsi qu’on le voit souvent-, le cancer se développe sans qu’on puisse en reconnaître la cause. S’il ne s’est montré que de- puis très-peu de temps, il faut se borner à l’application de sangsues et de cataplasmes émollients autour du cou. Il résulte , en effet, d’après quelques auteurs, que, par ce simple traitement, on a obtenu la gué- rison de divers engorgements cancéreux. Cependant si, par ces moyens continués pendant quelque temps, la tumeur ne diminue pas de vo- lume, si meme elle fait des progrès, on n’y insiste pas davantage , et on en vient de suite aux préparations d’iode et de mercure, qu on emploie en frictions sur le cou , et l’on fait prendre à l’intérieur certaines eaux minérales, comme celles de Barèges et dé Vichy, qui ont été préconi- sées comme propres à résoudre des tumeurs squirrheuses. On donne les eaux à la dose de quelques verres par jour, soit pures .si les malades peuvent les supporter, soit coupees avec de 1 eau, du petit-lait, etc. Mais pendant que ces moyens thérapeutiques sont mis en usage, il ne faut négliger aucun des soins que l’hygiène prescrit, car ils sont une des parties les plus importantes du traitement. Ainsi, on iccom mande aux malades de s abstenir d aliments sales et épicés , fie hqueui s fortes et excitantes, de n user que dune nourriture légtie, qm des viandes blanches, bouillies ou rôties, des légumes dune facile tliges- tion, mais il est surtout nécessaire que ces aliments soient pris en petite