Quelques mots sur le furoncle, l'anthrax, le charbon et la pustule maligne : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 26 mars 1836 / par Auguste Vernhes.

  • Vernhes, Auguste.
Date:
1836
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Credit: Quelques mots sur le furoncle, l'anthrax, le charbon et la pustule maligne : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 26 mars 1836 / par Auguste Vernhes. Source: Wellcome Collection.

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    diminuée, la saignée détiendrait dangereuse3 on doit, selon Fournier,- recourir au tartre stibié, ayant soin de soutenir les forces par quelque léger cordial: le quinquina, donné en substance toutes les quatre heures environ ^ produira d'excclleus résultats. Enfin, si les forces sont dans leur état naturel 3 que le pouls 11e soit ni trop fort, ni trop faible 3 que la langue annonce un état sahurral, 011 peut encore donner l'émétique, une ou deux fois, et puis ne faire usage que de bouillons et de boissons adoucissantes. Sous quelque forme qu'apparaisse le charbon, jamais le traitement interne, tout important qu'il est, ne peut suffire 3 le chirurgien doit eu seconder Faction par l'incision et la cautérisation. Les incisions doivent être profondes et dépasser les limites du mal. La cautérisation peut être pratiquée avec des caustiques, soit solides, soit liquides3 mais on doit en user avec beaucoup de prudence, parce qu’on ne peut mesurer leur action, et qu'ils peuvent attaquer des parties qu'il serait important de ménager. Le fer rougi à blanc est plus sûr et sans inconvénient 3 il détruit immédiatement les parties , et sort action est bornée aux parties avec lescfiielles il est mis en contact. Après la cautérisation , on s’est bien trouvé des cataplasmes préparés avec la levure de bière et le quinquina 3 et plus récemment, on a obtenu de bous effets des frictions mercurielles autour de la tumeur déjà cau- térisée. Deux ou trois gros d’onguent mercuriel suffisent pour chaque friction, qu’on répète deux fois par jour. Dans le traitement de la pustule maligne, il faut quelquefois com- biner diversement les moyens internes et externes 3 leur emploi séparé n’aurait probablement aucun effet salutaire. Mais, ainsi que nous l’avons dit, le traitement local, employé dès le principe, réussit dans la majorité des cas 3 on n’est obligé de recovirir aux moyens internes que lorsque la maladie date de quelques jours, et qu’il y a réaction générale. Ainsi que pour le charbon, le traitement de la pustule maligne doit varier suivant une foule de circonstances. Les saignées seront utiles dans le cas de réaction , de chaleur vive à la peau , de plénitude et de force de pouls, de rougeur à la langue , de délire , etc. Et remarquons que la pustule maligne présente toujours une période inflammatoire assers 0