De l'application de la méthode sous-capsulo-périostée à la résection tibio-tarsienne / par Amédée Nodet.

  • Nodet, Amédée.
Date:
1869
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Credit: De l'application de la méthode sous-capsulo-périostée à la résection tibio-tarsienne / par Amédée Nodet. Source: Wellcome Collection.

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    stylet, on arrive sur un fragment osseuK légèrement mobile. Pas de douleur spontanée. La marche est possible, sans grandes dou- leurs, avec des béquilles. Avril. On fait faire une bottine à talon très-élevé ; mais le malade ne s’appuie que timidement sur son membre. Plus tard, on fait faire une chaussette avec des baleines d’acier à la partie externe et à la partie interne. Cette chaussette diminue la mobilité latérale du pied et facilite la marche. Août 1868. Nous vîmes alors la malade chez elle. Elle taisait quelques pas sans soutien dans son appartement, marchait assez bien avec une canne, et, avec une seule béquille qui lui permettait de ne s’appuyer que légèrement sur son pied, elle faisait plusieurs kilomètres lorsqu’elle était appelée à faire des accouchements dans la campagne environnante. Lorsque, fixant son pied dans une di- rection rectiligne avec la jambe, on la priait de presser, elle le fai- sait en déployant une force considérable sans éprouver la moindre douleur. Cette malade rentre à l’Hotel-Dieu à la fin de septembre 1868 pour se faire faire un appareil à tuteurs latéraux. Cet appareil ne remonte que jusqu’au genou. Elle regagne à pied et sans béquille le bateau qui devait la conduire chez elle. A ce moment, elle n’a- vait aucune fistule. 14 janvier 1869. Nous apprenons que la malade supporte assez bien son appareil ; mais qu’après une marche un peu longue la pression de l’appareil au-dessous du genou est douloureuse, résul- tat qui n’aurait pas lieu si l’appareil prenait son point d’appui sur l’ischion où la pression est moins fatigante. OBSERVATION VL Carie de l’extrémité inférieure du tibia; résection sous-périostée, de 12 à 13 centi- mètres, de l’extrémité articulaire de cet os; reproduction totale dans le tiers supérieur, incomplète, mais progressant encore dans les deux tiers inférieurs, par M. Jambon, chirurgien de l’hôpital de Mâcon. ( Inédite, communiquée par M. Jambon.) Michel Ducrost, employé de bureau, âgé de 16 ans, né à Ton- nerre (Yonne), entre, le 25 mai 1868, à Thopital de Mâcon dans les conditions suivantes : empâtement douloureux s’étendant de la mal- léole interne du membre inférieur gauche au tiers supérieur de la jambe; fluctuation occupant au-dessus de la malléole un espace de 6 à 7 centimètres. Depuis huit jours l’appétit est perdu; langue un