De l'application de la méthode sous-capsulo-périostée à la résection tibio-tarsienne / par Amédée Nodet.

  • Nodet, Amédée.
Date:
1869
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Credit: De l'application de la méthode sous-capsulo-périostée à la résection tibio-tarsienne / par Amédée Nodet. Source: Wellcome Collection.

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    ces cas on doit s’abstenir, et, s’il faut intervenir, préfé- rer l’amputation. Pour faire de l’os ou récupérer une articulation, il faut de la réaction, et ces malades n’en ont pas. Etat général. — L’état g'énéral n’est une contre-indi- cation que lorsqu’il ne permet pas, et cela d’une façon à peu près certaine, l’espoir de voir le malade suppor- ter une suppuration toujours long’ue et surtout le sé- jour long-temps prolong-é dans une salle d’hôpital. On voit fréquemment l’état g-énéral s’améliorer rapidement après l’opération. Dans beaucoup de cas, en effet, l’état g-énéral mauvais est dû à la maladie que l’on veut com- battre, et alors il se relève très-promptement aussitôt que cette cause est enlevée. L’économie, qui ne pouvait plus suffire à la suppuration due à la maladie, retrouve assez de force pour mener à bien une plaie rég-ulière. Etendue trop grande de la lésion. — La propag-ation, meme à un faible deg-ré, de la carie aux os du tarse autre que l’astrag-ale et le calcanéum, sera une contre- indication à peu près formelle, excepté chez les en- fants. « C est encore à l’amputation qu’il faudra recourir si l’opéré ne tient que médiocrement à conserver son membre et s’il a besoin pour l’exercice de sa profession d’un membre solide et capable de supporter une fa- tig-ue quotidienne » (Ollier). Les cas où les opérés ne tiennent que médiocrement à conserver leur pied sont très-rares; on se heurte bien plus souvent contre un refus obstiné de le sacrifier lorsque les lésions oblig-ent le chirurg-ien à demander ce sacrifice. Le malade de l’ob- servation 3 est un exemple de cette obstination que la