Études cliniques sur les maladies vénériennes : de la vaginite granuleuse / par Amédée Deville.

  • Deville, Amédée.
Date:
1844
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Credit: Études cliniques sur les maladies vénériennes : de la vaginite granuleuse / par Amédée Deville. Source: Wellcome Collection.

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    ou {jéniMMle est diffuse et existe sur toute la surface malade . qui ne présente nulle part de gonflement aiqiréciable. l a marche est toute différente de celle de la vaginite granuleuse: rarement la vaginite simple commence par être chronique; presque toujours elle est aiguë au début et accompagnée de douleurs même fort vives. Jamais les malades atteintes de vaginite granuleuse que nous avons observées n’ont jirésenté un pareil début; jamais elles n’ont éprouvé de douleur : on pratiquait chez elles le toucher, l’examen au spéculum, sans qu’elles se plaignissent; constamment la maladie a été chro- nique dès son début. On nous a demandé si la vaginite granuleuse ne pourrait pas être une terminaison, une suite de la vaginite simple. Nous ne pouvons pas faire de réponse absolue, mais nous di- rons que, d’une part, nous ne l’avons jamais vu, et d’autre pari, que cela n’est pas probable, à cause de la raison donnée plus haut, savoir, que la vaginite granuleuse est toujours et es- sentiellement chronique dès son début, tandis que la vagi- nite simple est presque toujours aiguë, quand elle se montre pour la première fois. La vaginite granuleuse est donc d’un diagnostic facile : la simple inspection à l’aide du spéculum suffit pour la recon- naître immédiatement. Aussi ne nous arrêterons nous pas à exposer son diagnostic différentiel d’avec des flueurs blanches normales, ou cet état particulier, dont nous avons parlé plus haut, qu’on observe chez les femmes enceintes. Pour porler .son diagnostic, il faut examiner directement; mais alors ou le porte d’une manière infaillible. Chez la malade qui était dernièrement dans le service de M. Velpeau, nous avons aussi trouvé à rentrée de la vulve, au delà des petites lèvres, des végétations extrêmement pe- tites, cylindroïdes , assez comparables, à part leur forme allongée, aux granulations du vagin. Cela nous ramène à une