De la méthode ïatraleptique, ou, Observations pratiques sur l'efficacité des remèdes administrés par la voie de l'absorption cutanée dans le traitement de plusieurs maladies internes et externes ; et sur un nouveau remède dans le traitement des maladies vénériennes et lymphatiques / par J.A. Chrestien.

Date:
1811
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: De la méthode ïatraleptique, ou, Observations pratiques sur l'efficacité des remèdes administrés par la voie de l'absorption cutanée dans le traitement de plusieurs maladies internes et externes ; et sur un nouveau remède dans le traitement des maladies vénériennes et lymphatiques / par J.A. Chrestien. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by the Royal College of Physicians of Edinburgh. The original may be consulted at the Royal College of Physicians of Edinburgh.

    354/498
    32(5 OTÎSF.nvATIONS n’eût éprouvé fréquemment des maux d’estomac, er si Jes digestions n’eussent été lentes et pénibles. Celte ma- ladie dura environ six mois. Après deux ans de calme, le même état se repro- duisit. Le vomissement reparut avec violence ; une goutte d’eau suffisait pour l’exciter, et il se terminait toujours par quelques gouttes de sang , comme dans le premier cas. Le malade, qui avait pris de l’embon- point, le perdit totalement ; ses forces s’abattirent; il avait de fréquens maux de nerfs , des attaques de spasme. Les vents le fatiguaient constamment. Tout le ventre était douloureux, notamment le côté gauebe, sous Jes dernières côtes. La constipation presque constante fai- sait place de temps en temps à des déjections de ma- tières noirâtres et brûlantes. Pour calmer l'affection nerveuse , l’opium fut administré, non-seulement sans utilité, mais avec désavantage ; le quinquina ne réussit pas mieux : différentes pilules ( elles étaient composées de substances antispasmodiques et calmantes ) n’eurent pas plus de succès : des sucs d’herbes , des bouillons appropriés furent également inutiles. Il faisait un usage constant de décoction de pois chiches dont il prenait eu purée. La magnésie calcinée était employée journel- lement à dose plus ou moins forte. Il y avait six mois que cet état se soutenait, lorsqu'il s’y mêla une lièvre intermittente dont les accès revenaient chaque jour (c’était une fièvre continue nerveuse avec redouble- ment ), qui jeta le malade dans un état de faiblesse ex- traordinaire. Il lui fut ordonné à celte époque de prendre pour tout remède, à petite dose et fréquemment, de la décoction de pois chiches torréfiés , en forme de café; il la continua long-temps, avalant chaque matin de la magnésie calcinée, en quantité suffisante pour