De la méthode ïatraleptique, ou, Observations pratiques sur l'efficacité des remèdes administrés par la voie de l'absorption cutanée dans le traitement de plusieurs maladies internes et externes ; et sur un nouveau remède dans le traitement des maladies vénériennes et lymphatiques / par J.A. Chrestien.

Date:
1811
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Credit: De la méthode ïatraleptique, ou, Observations pratiques sur l'efficacité des remèdes administrés par la voie de l'absorption cutanée dans le traitement de plusieurs maladies internes et externes ; et sur un nouveau remède dans le traitement des maladies vénériennes et lymphatiques / par J.A. Chrestien. Source: Wellcome Collection.

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    O B S F, Tl Y A T I O K 5 ïmssement, ce qui n’empêclia pas (le donner les deux autres» Il s’établit une chaleur assez vive avec fièvre, qui se termina par la sueur. Le lendemain, le ma- lade lut sans douleur et sans fièvre. Ce calme dura deux jours, pendant lesquels le sujet avait été mis a la diète el k la boisson d’une limonade un peu forte; niais le troisième fut troublé par l’apparition des symptômes que j’ai décrits plus haut. J’eus de nouveau recours au colombo mêlé aux yeux d’écrevisses, et j’obtins les memes effets. La maladie prenant la marche d’une fièvre inter- mittente quarte, et me paraissant décidée évidemment par la surabondance ou la dégénératiou de la bile, j in- sistai sur l’usage du colombo combiné avec le tarlrite acidulé de potasse, k la dose de dix grains chacun, donnés de trois en trois heures. La limonade servit de boisson, et la crème de riz fournit k la nourriture. Le malade prit, dans les deux jours libres, quatre-vingts grains de colombo. Le tarlrite acidulé de potasse quo j’avais substitué aux yeux d’écrevisses, dans la vue de lâcher le ventre, procura quelques selles. Pour prévenir le vomissement, au cas que l'accès revînt, je recom- mandai d’administrer deux prises de colombo combiné de nouveau avec les yeux cl’écre^ isses, quelques heures avant celle k laquelle l’accès devait s’annoncer, si la marche qu’il avait suivie jusqu’alors n’était pas déran- gée.. L’effet répondit a mes désirs. Le froid eut lieu, mais sans vomissement. L’accès fut même beaucoup plus court que les autres : dès qu’il fut terminé, je remis pendant deux jours encore, le malade k l’usage du Co- lombo et du tarlrite acidulé de potasse : la fièvre no reparut plus. Je crois utile de rapporter que dans deux autres circonstances , je ns retirai pas le même avantage