De la méthode ïatraleptique, ou, Observations pratiques sur l'efficacité des remèdes administrés par la voie de l'absorption cutanée dans le traitement de plusieurs maladies internes et externes ; et sur un nouveau remède dans le traitement des maladies vénériennes et lymphatiques / par J.A. Chrestien.

Date:
1811
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Credit: De la méthode ïatraleptique, ou, Observations pratiques sur l'efficacité des remèdes administrés par la voie de l'absorption cutanée dans le traitement de plusieurs maladies internes et externes ; et sur un nouveau remède dans le traitement des maladies vénériennes et lymphatiques / par J.A. Chrestien. Source: Wellcome Collection.

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    5o 6 la malade à l’usage de la résine de quinquina, qui fit bientôt disparaître les accès. Le retour de l’appétit» les digestions aisées, un sommeil tranquille, et la répa- ration des forces furent les signes assurés d'une gué- rison parfaite. En faisant attention aux petites doses de résine et de résino-extraclif qui ont procuré les succès dont je viens de rendre compte, on ne peut pas se défendre de l’idée que ces préparations ont plus d’efficacité que le quin- quina en substance, ou que, dans bien des cas, l’on donne celui-ci en trop grande quantité. Je crois l’une et l’autre de ces propositions. Il est aisé de prouver la première, en admettant, ce qui est reconnu de tous les médecins, que c’est dans la résine et le résino-extraclifdu quinquina que réside son action médicamenteuse, et que la substance corticale privée de ces principes est sans effet. Je démontrerais la vérité de la seconde, en rapprochant les observations de M. Baissacle, et les miennes, dans l’emploi du quinquina en substance, de celles de plusieurs autres praticiens. Il a guéri des fièvres insidieuses, des fièvres malignes, en ne donnant qu’une once, une once et demie au plus de quinquina, dans l'intervalle d'un accès ou d’un redoublement à l'autre ( ce qu'il a fait je l’ai fait aussi), tandis que beaucoup de nos confrères en emploient quatre et six onces. Il fait, au bas des deux observations que j’ai citées de lui, la réflexion que j’ai faite plus dune fois, que dans Montpellier il y a moins de fièvres insidieuses et ma- lignes que n’en voient quelques médecins; il est possible que nous soyons plus heureux qu’eux, et que nous ne voyons que des cas plus simples, quoique nous ayons une pratique aussi étendue.