De la méthode ïatraleptique, ou, Observations pratiques sur l'efficacité des remèdes administrés par la voie de l'absorption cutanée dans le traitement de plusieurs maladies internes et externes ; et sur un nouveau remède dans le traitement des maladies vénériennes et lymphatiques / par J.A. Chrestien.

Date:
1811
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Credit: De la méthode ïatraleptique, ou, Observations pratiques sur l'efficacité des remèdes administrés par la voie de l'absorption cutanée dans le traitement de plusieurs maladies internes et externes ; et sur un nouveau remède dans le traitement des maladies vénériennes et lymphatiques / par J.A. Chrestien. Source: Wellcome Collection.

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    provenant de l’affaissement du cerveau, qui avait succède à des douleurs de lète des plus aigues. A peine avais-jo l’espérance de sauver la malade ( c’était le quarantième jour ) qu’une enllure œdémateuse des mains et des pieds qui survint tout-à-coup , l’augmentation du météorisme accompagné de douleurs de colique autour du nombril, et la sortie involontaire de vents par la bouche, pour peu que l’on comprimai l'abdomen avec la main, mena-1 cèrent d’une issue funeste, c’est-à-dire, d’une tympanilc, ordinairement mortelle dans ces circonstances.Elle aurait annoncé la perte totale du ressort des fibres des tuniques intestinales. Cet accident céda aux secours appropriés» La malade prenait avec goût les alimens qui passaient très-bien. Les forces se rétablissaient sensiblement, lorsque, sans cause manifeste, elle fut atteinte d’accès de fièvre double-tierce. Je conseillai de ne pas se presser de les arrêter,et de les abandonner pendant quelque temps a la nature, comme un moyen capable d’achever de fondre et de détruire le reste de la matière morbifique fixée dans les viscères. Quelques jours après, les pa- roxismes étant devenus plus violons, il fallut travailler à les fixer. Ne pouvant sans danger employer le quinquina en substance ou en décoction, après l’avoir déjà tenté quelquefois inutilement durant le cours de la maladie, j’eus recours à la résine, à la dose de dix grains par prise, associés avec de légers cordiaux et les antispasmodiques : elle réussit parfaitement. La malade passa sept à huit jours très-bien; ruais ayant mangé un peu trop, sur-tout du poisson, les accès revinrent, plus forts même qu ils n’avaient été auparavant. Après deux minoratifs que l’état des premières voies exigeait, je crus devoir donner le quinquina en opiat, avec un peu de serpentaire de Virginie et le sirop d’écorce d’orange. Six gros de ceüu