Quelques généralités sur la pleurésie : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 30 août 1837 / par Rousset (Charles-François).

  • Rousset, Charles François.
Date:
[1837]
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Credit: Quelques généralités sur la pleurésie : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 30 août 1837 / par Rousset (Charles-François). Source: Wellcome Collection.

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    gne'es de précaution, ou chez lesquelles un écoulement sanguin a cessé ; tantôt et plus souvent a lélat chronique, chez les sujets à poitrine étroite, pâles, grêles, très-sensibles et irritables. Les alFeclions tristes, déprimantes, le chagrin, la crainte habituelle, disposent aux phlegmasies de la plèvre. Mais les causes les plus susceptibles de déterminer l’inflammation de cette membrane séreuse , sont les plaies des parois du thorax , l’in- troduction de corps étrangers dans cette cavité , les fractures des côtes, les secousses imprimées au tronc dans les chutes , les coups sur cette partie, les contusions, les cris, les efforts sou- vent répétés de toux , déterminent le hoquet , le vomissement , le refroidissement de la peau, couverte de sueur; le passage subit de l’exercice au repos, d’un lieu exposé au soleil dans un endroit ombragé , telles furent les causes d’un grand nombre de ces maladies que j’eus à traiter en Afrique en juin 1800. Les canonniers commandés pour construire des batteries devant le fort l’empereur , eurent pendant quelques jours à subir, en outre d’un travail pénible , les chaleurs brûlantes d’un climat tout nouveau pour eux , et le froid de ces nuits fraîches que l’on rencontre dans les pays du Midi. Ces variations de tempé- rature si grande exercèrent leur influence sur des hommes ha- bitués jusqu’alors à un climat tempéré, furent pour eux la cause de nombreuses pleurésies. Je fus donc en position d’en observer beaucoup et de les traiter. L’inflammation de la plèvre était sur- tout déterminée par l’exposition à l’air froid de la nuit, et plus encore par l’ingesta d’une eau glaciale dans l’estomac au moment d’une chaleur excessive , à laquelle venait s’ajouter la fatigue occasionée par le maniement des terres pour la construction des batteries. La plèvre s’enflamme encore par suite de la plilegmasie aiguë ou chronique du poumon , des bronches ou du péricarde , des maladies du coeur ou des gros vaisseaux , de la cessation subite des inflammations de la peau ou des douleurs des membres , du retard ou de l’interruption de l’hémorrhagie nasale , des règles ou des lochies.