Quelques généralités sur la pleurésie : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 30 août 1837 / par Rousset (Charles-François).

  • Rousset, Charles François.
Date:
[1837]
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Credit: Quelques généralités sur la pleurésie : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 30 août 1837 / par Rousset (Charles-François). Source: Wellcome Collection.

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    un vide dans la cavité thoracique , il est nécesaaire que les parois aillent .à la rencontre du poumon, et que la poitrine, api'* avoir été dilatée , se rétrécisse : cet effet s’apprécie aisément. Weber a trouvé , dans ce cas , le côté malade déprimé et comme enfoncé, le mamelon qui lui correspond plus bas que celui du côté sain. Les fausses membranes , en grande quantité alors et ayant acquis un certain degré d’organisation , contribuent pro- bablement à ce rapprochement en se resserrant de plus eu plus à mesure qu’elles deviennent plus , fermes , et en agissant ainsi à la manière des cicatrices. On juge de la gravité de la pleurésie d’après la violence des symptômes , et sa co-e.\isteiace avec d’autres maladies plus ou moins graves , d’après le retour de certaines fonctions , telles que celle de la transpiration, des hémorrhagies, le relourdes règles chez les femmes , et d’une épistaxie chez les jeunes gens , pour rendre leur cours normal ou habituel , d’après certaines évacuations , selon l’époque où elles arrivent dans le cours de la maladie. On doit redouter la mort du sujet toutes les fois que la phlegmasie qui nous occupe se présente avec ce cortège ef- frayant de symptômes, qui fait présumer que la totalité ou la presque totalité d’une des plèvres est envahie par l’inflammation , et que son énergie semble persister malgré la médication la plus rationnelle. Le pronostic sera encore le même , si cette phlegmasie se propage au poumon , comme le dit Hippocrate dans son apho- risme II, sect. 7, ex pleuritide peripneumoniù. , màlum , et si les liypothimies et les contractions du pouls indiquent que la phlegmasie s’est communiquée au péricarde. Lorsque l’inflam- mation s’est réfléchie aux membranes du cerveau , qu’elle se complique avec les fièvres de mauvais caractère , avec les fièvres adynamiques et ataxiques , on doit ordinairement porter un ju- gement funeste sur le sort du malade. Si, au contraire, la cir- conscription de la douleur et de la fièvre fait présumer que l’inflammation n’occupe qu’une petite portion de la plèvre, et