Recherches sur une production particulière de la membrane muqueuse de la bouche, qui se manifeste dans les derniers temps des maladies chroniques : thèse présentée et soutenue à la Faculté de Médecine de Paris, le 19 août 1824 ... / par M. J. Gaston Blache.

  • Blache, J. Gaston (Jean Gaston Marie), 1799-1871.
Date:
1824
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Credit: Recherches sur une production particulière de la membrane muqueuse de la bouche, qui se manifeste dans les derniers temps des maladies chroniques : thèse présentée et soutenue à la Faculté de Médecine de Paris, le 19 août 1824 ... / par M. J. Gaston Blache. Source: Wellcome Collection.

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    nient; la moitié antérieure de la langue était d’un rouge intense et sèche ; l’haleine chaude et un peu fétide. (Boissons et gargarismes adoucissons). Cet état varia peu jusqu’à la mort. À l’ouverture du cadavre, qui eut lieu vingt-quatre heures après, on trouva la muqueuse buccale entièrement décolorée et tapissée dans presque tous les points d’une matière jaunâtre et comme pul- facée, qu’on enleva très-aisément en raclant avec le dos du scalpel ; l’ébullition prouva que l’épithélium était resté intact sur la langue. Des débris d’une matière analogue existaient dans le pharynx : il n’y en avait point dans l’œsophage ; la membrane muqueuse de ce conduit était pâle; les deux plèvres, tapissées de finisses membranes, étaient distendues par de la sérosité sanguinolente ; les poumons tuber- culeux , etc. Un tubercule de la grosseur d’une aveline occupait la cavité de l’utérus; il était situé entre la membrane muqueuse et le tissu propre de cet organe; le vagin était large et d’un rouge violacé. (La malade était sujette à des fleurs blanches , etc.) L'affection particulière que je viens de décrire peut aussi, quoique plus rarement, se montrer seule et indépendante de toute autre ma- ladie : M. le professeur Désormeaux en a vu des exemples. Uu cas semblable s’est offert dernièrement à !Yf. Chomel, et M. le docteur Fiervez a bien voulu m’en communiquer une observation, par la- quelle je terminerai ce travail. Un vieillard desoixanle dix-huit ans . jouissant habituellement d’une bonne santé, malgré un catarrhe pulmonaire chronique, quitta, dans les grandes chaleurs du mois de juillet 1824, un gilet de flanelle qu’il portait constamment. Etant rentré un soir assez tard , après une lon- gue promenade dans la campagne , il se sentit saisi par le froid de la nuit. Dès le lendemain, il se plaignit de la gorge et de difficulté à avaler. M. Hervcz ue le vit que le troisième jour. 11 n’avait point de fièvre, mais souffrait beaucoup. 11 existait aussi dans le parler quel- que chose qui fit croire d’abord à une, angine tonsillaire. L’examen de la gorge montra le voile du palais très-rouge et parsemé d’une iu-