Recherches sur une production particulière de la membrane muqueuse de la bouche, qui se manifeste dans les derniers temps des maladies chroniques : thèse présentée et soutenue à la Faculté de Médecine de Paris, le 19 août 1824 ... / par M. J. Gaston Blache.

  • Blache, J. Gaston (Jean Gaston Marie), 1799-1871.
Date:
1824
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Credit: Recherches sur une production particulière de la membrane muqueuse de la bouche, qui se manifeste dans les derniers temps des maladies chroniques : thèse présentée et soutenue à la Faculté de Médecine de Paris, le 19 août 1824 ... / par M. J. Gaston Blache. Source: Wellcome Collection.

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    ( 2!) ) surface un cerlain nombre de plaques pultacées. Le jour de la mort. la langue était nette et un peu rouge. §. XX. Phthisie pulmonaire. Marie Françoise Péron, âgée de trente-quatre ans, journalière, entra le 28 avril 1824 à la Charité, et fut placée dans une des salles de M. Fouquier. Elle était accouchée depuis huit mois, et n’avait point eu ses règles depuis. En outre, la poitrine et l’estomac parais- saient surtout affectés. Elle ne se croyait point enceinte; cependant le 28 mai, après drs tranchées violentes, elle avorta d’un fœtus âgé de deux à trois mois environ. Pendant le mois de juin, elle ofFrit les symptômes d’une péritonite sub-aiguë, qui fut combattue par des moyens appropries. Cependant la respiration devint plus gênée ; il se manifesta une double pleurésie , et la malade mourut le a5 juillet dernier. Quatre jours avant la mort, on aperçut sur la face supé- rieure de la langue, qui était très-rouge, de petits {.oints blancs, beaucoup plus nombreux à la base de cct organe ; on les enlevait fa- cilement avec un instrument mousse : ils ressemblaient, suivant mon collègue, M. Fauconneau, qui m’a communiqué ce qui précède, à des parcelles de papier fin qui aurait été mâché et divisé. Le lendemain quand je vis la malade, je la trouvai dans un état d’afTaissement extrême; les pommettes étaient rouges; les lèvres sè- ches ; leur face postérieure était tapissée, non plus de points, comme la veille , mais de plaques plus larges et irrégulières, d’un blanc mat tirant un peu sur le jaune, molles , faciles à détacher avec le bout du doigt ; les gencives s’en trouvaient couvertes ; les parties d’où on les enlevait ne paraissaient point manifestement différentes de celles qui n’en offraient pas ; les parois des joues et la voûte palatine pré- sentaient quelques plaques seulement , mais c’était à la base de la langue et sur ses bords qu’il en existait le plus; elles étaient fort adhé- rentes et très-variables pour la largeur. La malade se plaignait d’avoir la bouche comme du feu; elle buvait avec avidité, et avalait facile-