Étude et considérations pratiques sur les tumeurs gommeuses du tissu cellulaire, des muscles et de leurs annexes : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 8 juillet 1858 / par Prosper Thevenet.

  • Thevenet, Prosper.
Date:
1858
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Étude et considérations pratiques sur les tumeurs gommeuses du tissu cellulaire, des muscles et de leurs annexes : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 8 juillet 1858 / par Prosper Thevenet. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    35/44 (page 35)
    se montrent indistinctement à toute heure du jour et de la nuit, et dans toutes les saisons. * Les gommes arrivent à tout âge. Le cancer atteint de préférence l’âge mûr et les femmes à la pé- riode critique. Les ganglions voisins des tumeurs gommeuses restent sains et non affectés, et cela presque toujours. Les ganglions des régions où siégé le cancer s’engorgent et dégé- nèrent à leur tour. Les ulcères provenant de la fonte des gommes ont une physio- nomie syphilitique particulière, et une odeur fétide sui generis, qu’il est difficile de confondre avec les ulcérations du cancer, à moins que la partie ne soit difficile à explorer. Un dernier caractère, c’est l’observation au microscope du tissu affecté, et quelquefois la ponction exploratrice. Le tissu cancéreux offrira tou jours la cellule cancéreuse, qui man- que dans la gomme, qui n’offre au microscope que des evtoblas- tions et éléments fibro-plastiques, noyaux et corps fusiformes. Enfin, le traitement par l’iodurcde potassium restant sans effet, on pourra penser à toute autre affection que la tumeur syphili- tique. Quant aux.autres tumeurs formées parles loupes, lipomes, ab- cès, etc., nous renvoyons aux traités classiques de pathologie. Il reste une question à examiner. Quelle est la conduite que le chirurgien doit suivre en présence d’un cas douteux ? Nous conseillons d’imiter, pour le diagnostic et le traitement, la conduite que suivit M. iNélaton dans le fait que nous rapportons ici. «Au n° 2, salle des Cliniques, avril 1855, se trouvait une femme qui sentit, il y a environ trois mois, une douleur dans la région ab- dominale gauche, voisine de l’ombilic. A la suite de cette douleur, apparut une tumeur. «Au 21 avril, celte tumeur avait un volume assez considérable ;