Observations sur les ecrits modernes. : Lettre CXLVI.

Date:
[1737]
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Credit: Observations sur les ecrits modernes. : Lettre CXLVI. Source: Wellcome Collection.

    20/24 (page 260)
    flatte d’avoir démontré fa huitième proportion conçue en ces termes: Le feu concentré efl le réfultat de la -pefanteur de tous les corps vers le centre. Cette pro¬ portion, félon lui, doit être regardée comme la baie de toutes celles qu’il a avancées , parce qu’elle en eft, dit-il, la véritable preuve à priori. Qui conce- vraen effet quele feueftle réfultat de la pefanteur de tous les corps vers le cen¬ tre , concevra auffi non-leulement que le feu eft pefant, mais encore quil eft le plus pefant des corps, & que la fphere du feu eft par-tout l’endroit le plus bas.Il eft vrai que ce font là des pa¬ radoxes également condamnés , & par l’expérience commune,& par le cri una¬ nime des Phyfciens ; ce quifans au¬ tre difeuflion , fembleroit fuffire pour réfuter de pareilles imaginations. Ce¬ pendant, comme l’Auteur s’explique avec un ton de confiance capable d’en impofer , qu’il a affecté même de dé¬ corer fes imaginations d’un géométri¬ que appareil, fe flattant que le bon fens du Leéteur pourra fléchir fous ce fafte phyfico-màthématique, il eft bon de joindre ici quelques courtes réflexions». i®. La terre & l’eau ne font point le réfultat de la pefanteur» Le feu l’eft aufll peu» A