Du traitement rationnel de la péroide aiguë du choléra asiatique et de ses résultats dans les épidémies : 1o de Damas en 1875, 2o de l'Inde française en 1876, 3o de la Cochinchine en 1882 / par M. Desprez.

  • Desprez, Marius Eugène.
Date:
1884
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Credit: Du traitement rationnel de la péroide aiguë du choléra asiatique et de ses résultats dans les épidémies : 1o de Damas en 1875, 2o de l'Inde française en 1876, 3o de la Cochinchine en 1882 / par M. Desprez. Source: Wellcome Collection.

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    des épidémies, qu'un cerlaiu nombre de cholériques, sans traitement aucun, rien qu'à l'aide de la plus simple hygiène, échappent à la terminaison habituelle du choléra; c'est à Taide de ce qu'on appelle la réaction. Alors, au refroidissement général succède le retour de la chaleur; il s'établit une transpiration ahondanle et proton• fjée pendant laquelle cessent les accidents intestinaiix; les vomissements et la diarrhée caractéristiques disparaissent et le malade guérit, si toutefois il ne succombe pas tà la con- gestion du cerveau ou de la poitrine. Ce dernier accident enlève un certain nombre de malades en voie de guérison. Nous veiTons tout à l'heure quelles conséquences il nous |)araît indiqué de tirer de cette marche spontanée. On peut déjà affirmer en principe que toute médication principale ou accessoire doit avoir pour but : 1° De calmer les spasmes si douloureux de l'estomac qui rendent cet organe réfractaire au\ médicaments ou boissons ingérés ; 2° De stimuler activement les lonctions de la peau (pii sont si étroitement liées à celles du tube digestif; 3° D'introduire dans l'économie, dès que l'absorption est rendue possible, des principes capables de refaire, autant qu'il se peut, la composition normale du sang, des médica- ments destinés à le fluidifier, à le rendre accessible à la circulation capillaire et à l'hématose. Cette indication est prescrite d'une manière absolue par l'état poisseux, comme gélatineux, du sang, amplement démontré par les saignées, les autopsies, etc. Dans tout choléra qui se confirme, vous trouvez des sym- ptômes constants : vomissements, diarrhée rizil'orme, cram- pes, refroidissement, pas un ne manque à l'appel. Il y a dans cette affection une entité morbide que tout le monde recon- naît, même le vulgaire; pas un médecin ne s'y trompe; seu- lement les accidents sont plus ou moins rapides, plus ou moins violents. Qu'on ait devant soi un homme robuste ou