Du traitement rationnel de la péroide aiguë du choléra asiatique et de ses résultats dans les épidémies : 1o de Damas en 1875, 2o de l'Inde française en 1876, 3o de la Cochinchine en 1882 / par M. Desprez.

  • Desprez, Marius Eugène.
Date:
1884
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Credit: Du traitement rationnel de la péroide aiguë du choléra asiatique et de ses résultats dans les épidémies : 1o de Damas en 1875, 2o de l'Inde française en 1876, 3o de la Cochinchine en 1882 / par M. Desprez. Source: Wellcome Collection.

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    k; — •sueurs visqueuses; refroidissement; yeux caves ; voix élcinle, etc., clc Mùme Iraitcmenl que dans le premier cas. fluérison îiii boni de treni,- Jours. Troisième cas. — Jeune homme de 18 ans, israélite, atleinl de ciu;- léra grave algide ; môme traitement. Guérison au bout de huitjour.s. Ce serait me répéter que de vouloir vous décriie cinq autres cas graves, lesquels, soumis au même traitemeni, guérirent tous plus ou moins rapidement. Permettez-moi seulement quelques mots sur mes deux insuccès. l Cavass, du consulat de France, âgé de 48 ans, fumeur d'opium et de haschisch, est pris vers deux heures du matin de diarrhée abon- dante ; pas de vomissements. Je le vois à 7 heures du matin ; il est couché sur le dos ; la surface du corps est glacée; extrémités cyano- sées, contracturées, complètement aphone, urines supprimées, yeux caves. Quand on lui crie à haute voix son nom, on voit au fond de ses orbites les globes oculaires s'agiter et faire quelques mouvements, ce qui indiquerait que l'intelligence n'est pas tout à fait abolie, ou du moins que l'audition est conservée. Pouls imperceptible, etc. Prescrip- tion : potion stimulante au chloroforme. Une cuillerée toutes les demi- heures, frictions avec un Uniment ammoniacal, etc. Le malade se sent déjà mieux dès la seconde cuillerée ; à la troisième, la voix lui revient ; et comme il est assailli de pressentiments funestes, il demande à voir son consul pour lui dicter ses dernières volontés, ce qu'il fait d'une voix assez claire et intelligible. Néanmoins le refroidissement persiste, mais à un degré moins prononcé ; la diarrhée a beaucoup diminué. Cette rapide amélioration nous fait espérer une prompte et franche réaction. Malheureusement, le malade ne pouvant être gardé au consulat, il est transféré à l'hôpital militaire turc. On recommande à celui qui doit l'accompagner de faire tout son possible pour que sa po- tion lui soit administ.ée régulièrement jusqu'à complète réaction. Cela ne fut pas possible à obtenir. Les médecins ou le médecin de l'hôpital prétendit qu'il ne lui était pas permis d'accepter un traitement venant d'un médecin étranger, ne faisant point pai'tie du service hospitalier. Malgré cette absurde opposition, le malade continua d'aller mieux ; il commençait même à prendre des aliments, quauJ il mourut subi- tement le sixième jour de sa maladie. Je regrette qu'il ne m'ait pas été donné de suivre co. malac'e pour