Essai sur l'horlogerie; dans lequel on traite de cet art relativement à l'usage civil, à l'astronomie et à la navigation. En établissant des principes confirmés par l'expérience / par Ferdinand Berthoud.

  • Berthoud, Ferdinand, 1727-1807.
Date:
1786
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Credit: Essai sur l'horlogerie; dans lequel on traite de cet art relativement à l'usage civil, à l'astronomie et à la navigation. En établissant des principes confirmés par l'expérience / par Ferdinand Berthoud. Source: Wellcome Collection.

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    chines pour la mefure du temps ; car les ouvrages que nous avons fur l’Horlogerie , contiennent des defcriptions de machines & fort peu de principes ; enforte que j’ai travaillé à découvrir des principes , comme fi jufques ici il n eût pas été queftion de machines à mefurer le temps. Si nous devons beaucoup aux Artiftes célébrés qui ont per- feftionné la pratique de l’Horlogerie, il n’en eft pas moins vrai que jufques ici on n’avoit établi aucuns principes fixes fur les régulateurs des Pendules & des Montres : on n’avoit ni dit ni prouvé fi les balanciers, par exemple, doivent être grands ou petits ; légers ou pefants; faire des vibrations lentes ou promp- tes ; avoir une grande ou petite quantité de mouvement; de quoi dépend la juftefTe d’une Montre. On n’a point expliqué les caufes de leurs différentes variations, ni comment on peut les corriger; en un motion n’a point encore traité des principes de conftruétion de ces machines ; enforte qu’il eft arrivé delà que les Ouvriers, dont l’intelligence eft la plus bornée, fe font fait des principe arbitraires & à leur mode. Je ne crois cependant pas que tous ceux qui ont fait de bon- nes machines propres à mefurer le temps , y aient abfolument été conduits par le hafard, & qu’ils n’aient eu aucunes réglés ; mais s’il y en a qui aient acquis quelques lumières, ils les ont li foigneufement gardées par devers eux, qu’elles n’ont point été connues ; & même, à juger des principes des Artiftes qui ont eu le plus de réputation, par le changement continuel de conf- truêlion, on peut affurer qu’ils n’avoient aucunes réglés fixes, & qu’ils ne connoiffoient nullement les loix du mouvement ôc celles de méchanique qui auroient dû les diriger ; car ces prin- cipes font très-invariables. Je crois donc que l’on me faura quelque gré, fi je donne aux Artiftes un exemple qui aidera à perfeêfionner cet Art ; c’eft de publier ce que l’on eft parvenu à découvrir. De cette maniéré, nos recherches ne demeure-