Précis de physiologie / par E. Hédon.

Hédon, E. (Emmanuel), 1863-1933.

Date:: 1904

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Credit: Précis de physiologie / par E. Hédon. Source: Wellcome Collection.

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couche moléculaire par une riche arborisation s’articulant avec les prolongements de plusieurs bâtonnets ou cônes : ainsi s’opère une première réduction ou condensation des voies d’in- nervation. Le prolongement cellulifuge s’engage dans la couche moléculaire interne et va se mettre en contact par une arbori- sation terminale avec les prolongements protoplasmiques des cellules ganglionnaires. Ces dernières constituent les neurones de troisième ligne. Chacune d’elles s’articule par ses dendrites avec les prolongements de plusieurs grains internes, d’où nou- velle réduction des voies d’innervation, et émet un prolonge- ment cylindraxile qui forme une fd>re du nerf optique. On voit que, par suite de la condensation successive des voies d’inner- vation dans la marche vers le cerveau, les cônes et les bâton- nets sont beaucoup plus nombreux que les fdires du nerf opti- que, et que par conséquent, il n’y a pas une fd>re nerveuse cérébrale pour chacun de ces éléments. Telle est, du moins, la disposition des éléments rétiniens dans les parties périphé- riques de la rétine; mais il en est autrement pouc la tache jaune ; â ce niveau en effet il n’y a que des cônes chez l’homme, et la réduction des voies d’innervation y est beaucoup moins prononcée ; c’est-à-dire que chaque cellule ganglionnaire et chaque fibre nerveuse, par conséquent, correspond â un seul cône ou â deux tout au plus. a. Excitabilité de la rétine. — La rétine est l’intermédiaire obligé entre le phénomène physique de la lumière (vibrations de l’éther) et le phénomène physiologique de l’excitation nerveuse (vibration nerveuse). Ainsi, les rayons lumineux tombant sur la section du nerf optique, ne produisent aucune sensation de lumière. Mais la rétine, comme le nerf optique, est sensible aux excitants autres que la lumière ; seulement elle réagit toujours en donnant une sensation lumineuse (principe de l’énergie spécifique des appareils nerveux). l*ar exemple, la piqûre de la rétine ou du nerf oiitique, ou toute autre excitation mécanique ou électrique donne lieu â une sensation lumineuse subjective {pkosphèiies) ; si l'on comprime avec le doigt un poiid. de la surface de l’œil, on perçoit un cercle lumineux dans le champ visuel du côté opposé au point comprimé. 33.