Précis de physiologie / par E. Hédon.

  • Hédon, E. (Emmanuel), 1863-1933.
Date:
1904
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Credit: Précis de physiologie / par E. Hédon. Source: Wellcome Collection.

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    chambre noire et qui, de plus, par les variations de diamètre de son orifice (pupille), règle la quanlité de lumière qui doit entrer dans l’œil. Le rétrécissement de la pupille est dû à la contraction du sphincter de l’iris, muscle circulaire à fibres lisses, que commande le moteur oculaire commun, (juant à •sa dilatation, on peut l’attrihuer à la contraction de fibres musculaires rayonnées ou à une action nerveuse inbihitoire s’exerçant sur le sphincter par i’intermédiaire des ganglions microscopiques du plexus ciliaire. Le cordon sjmpatbi(|ue cer- vical contient prest[ue toutes lesfihresnerveusesirido-dilatatrices. Sa section amène la constriction de la pupille, en laissant pré- dominer l’action tonicpie du moteur oculaire commun sur le sphincter irien. De plus, après cette section, le globe oculaire s’enlbnce légèrement dans l’orbite, ce qui lait jiaraître la fente palpébrale un peu rétrécie; ce phénomène provient de la para- lysie des libres musculaires lisses de l’aponévrose orbitaire. L’excitation du hout'cépbalique du sympathique produit, au con- traire, une large dilatation pupillaire et la saillie du globe oculaire [exophtalmic). Toutes les fibres irido-dilatatrices pro- viennent de la portion cervico-dorsale de la moelle dans laquelle nous avons localisé le centre cilio-spinal ; d’après les recherches de Fr. Fraxxk, elles abandonnent le cordon sympathique à la hase du critne peur se rendre au trijumeau par un petit filet spécial qui vase jeter dans le ganglion de Casser; de là, j)ar l’ophtalmique et les filets ciliaires, elles gagnent le globe ocu- laire et le plexus ciliaire (fig. 173). En outre, un certain nombre de fibres irido-dilatatrices proviennent directement de la moelle allongée et passent dans le tronc du trijumeau. Les mouvements de resserrement et de dilatation de la j)upille sont provoqués par action réflexe sous un grand nombre d’influences : la principale consiste dans l'excitation de la rétine jiar les rayons lumineux; la pupille se contracte à la lumière, se dilate à l’obscurité. De idus, tout elï'ort d’accom- modation, la convergence des yeux .s’accompagnent d'un rétré- cissement j)iq)illaire ; d'autre part, la dilatation de la pupille est iiroduite par toute excitation un peu vive des nerfs sen- sitifs (douleur), par l’accumulation de CÜ^ dans le sang (as-