Précis de physiologie / par E. Hédon.

  • Hédon, E. (Emmanuel), 1863-1933.
Date:
1904
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Credit: Précis de physiologie / par E. Hédon. Source: Wellcome Collection.

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    eux, si lii destruction de la zone dite motrice produit de la paralysie motrice, c’est par l’abolition de la sensibilité tactile et musculaire. D'autres, au contraire, attribuent à ces centres la pro[)riété motrice dans un sens absolu, mais interprètent de façon très variée leur mode de fonctionnement. 11 est certain que ces centres ne peuvent être assimilés à fies centres moteurs ordinaires et qu’ils paraissent en rap[)ort avec la production des mouvements volontaires; on peut se les représenter comme des centres d’idéation motrice (.AIune), commandant [tar une action psychique à des appareils moteurs ; d’où le nom de centres psy- chomoteurs qu’on leur a souvent donné. 2'^ Centres corticaux de la sensibilité, centres senso- riels. — On est parvenu à délimiter d’une façon assez précise dans l'écorce cérébrale des territoires en rapport avec le fonction- nement des différents organes des sens ; })assons rapidement en revue ces localisations sensorielles. a. Centre visuel. — Les fibres des nerfs oïdiques tirent leur origine <lcs cellules ganglionnaires de la couche jirofonde de la rétine. De là, elles gagnent, comme nous l’avons déjà dit, la région des tubercules quadrijumeaux antérieurs par les ban- delettes o])tiqnes. Chez les animaux supérieurs, les fibres de la moitié, plus exactement du tiers externe de la rétine (portion temporale), sont directes, c’est-à-dire passent dans la bande- lette optique du même côté ; les fibres de l’autre moitié, plus exactement des deux tiers internes de la rétine (portion nasale), sont croisées dans le chiasma, c’est-à-dire passent dans la bande- lette optique du côté opposé ; la fovea centralis est située à l’union de ces deux [lortions, elle donne donc naissance aux deux c.atégories de fibres. Ces fibres se terminent dans la subs- tance grise des tubercules quadrijumeaux antérieurs et la région (Ui pulvinar de la couche optique; de ces régions partent d’au- tres fibres groupées en un faisceau {radiations optiques <le (îra- tiolet), qui se place dans la partie postérieure de la capsule interne, puis se recourbe en arrière iu)ur aller s’épanoiiii’ dans l’écorce du lobe occipital (lig. 166). Ces notions anatomiques nous indi([uent donc ipie les lobes