Revue critique de la doctrine sur le centre cortical de la vision / par S. E. Henschen ; traduit du suédois par le docteur Dor.

  • Henschen, S. E. (Salomon Eberhard), 1847-1930.
Date:
[1900]
Catalogue details

Licence: In copyright

Credit: Revue critique de la doctrine sur le centre cortical de la vision / par S. E. Henschen ; traduit du suédois par le docteur Dor. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by King’s College London. The original may be consulted at King’s College London.

    28/206 (page 20)
    so un tout iermé, comme le prétendent plusieurs observateurs et comme mes propres recherches veulent le faire voir ou bien si les deux faisceaux se divisent en fibres, qui s'entrecroisent d'une façon plus ou moins uniforme. Des recherches postérieures de llehold, dans un cas d'atro- phie partielle, ainsi que de Williamson, Wieling et Cramer, montrent que le faisceau croisé est un faisceau assez nette- ment limité occupant le bord ventral. Quant au faisceau di- rect les données sont variables, mais il faut faire remarquer que plusieurs des préparations examinées ne sont pas démons- tratives, car l'atrophie était partielle et pas totale. Il est surtout un point sur lequel on n'a pas pu se mettre d'accord, c'est sur la manière dont le faisceau direct se com- porte dans la bandelette, s'il forme ou non un faisceau limité ; toutefois l'on est d'accord que le faisceau croisé est situé du côté ventral et y forme un cordon limité (fermé). Pour apprécier exactement ces détails il est nécessaire fout d'abord de se rappeler qu'il n'y a pas de si grandes diffé- rences entre les observations qu'il le semble et qu'on a voulu le prétendre. 11 faut d'abord se souvenir que la plupart des observations sont faites sur des préparations où l'atrophie datait de plusieurs années. Dans ma Path. cl. Gehirns, 1892, j'ai cherché à démontrer que dans des cas pareils il se déve- loppe une rétraction des tissus, une dislocation des flbres de la même manière que le tissu conjonctif se rétracte et est résorbé. La nutrition abondante des vaisseaux dans le trac- tus peut particulièrement favoriser la résorption du tissu conjonctif inutile. J'ai cherché ù démontrer dans mon ouvrage que ceci n'est pas une simple hypothèse et ici il me suffit de l'indiquer. Plus l'atrophie est ancienne, moins est net le champ atrophique dans la bandelette. Par contre le champ est particulièrement visible dans les préparations tout à fait fraîches, comme on peut le voir dans mon observation 2 (Vol. I, pl. IV, 10) (fig. 4). Ici les faisceaux croisé et direct forment deux champs nettement séparés dont on peut con- trôler l'étendue dans les deux tractus. Quelques fibres seule- ment étaient conservées dans les deux champs respectifs et ceci s'explique d'une manière salisfaisanic parce quel'atro- phie.du iiprf optique n'était pas complète (Voir vol. II, pl. XXXVII, hg. 1 à 10).