Dystocie du col en dehors des tumeurs : revue générale : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 2 juillet 1904 / par Charles Godlewski.

  • Godlewski, Charles, 1878-
Date:
1904
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Credit: Dystocie du col en dehors des tumeurs : revue générale : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 2 juillet 1904 / par Charles Godlewski. Source: Wellcome Collection.

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    Pendant la grossesse, la muqueuse utérine ne subit pag' d’importantes modifications ; elle ne tombe pas, ne devient' pas caduque^ les cellules caliciformes se contentent de secré-^ ter une plus grande quantité de mucus. Le mucus qui remplit le canal cervical forme cette masse gluante qu’on appelle bouchon gélatineux. Le tissu propre du col utérin subit une modification beau- coup plus importante; il se ramollit. Il est entendu que ce ramollissement commence dès les premières semaines de la grossesse, envahit successivement toute l’étendue du col et varie, suivant qu’on l’observe chez les primipares ou chez- les multipares. Il est plus intéressant de se demander : Pour- • quoi le col se ramollit-il? Quels sont les phénomènes inter- : nés qui se produisent dans sa texture? Lott' voyait la cause de ce ramollissement dans l’impulsion vitale que donne à l’organe tout entier la gestation : Au début de la grossesse, ■ richesse plus grande du plasma, peut-être hypertrophie des ; anciens éléments et formation d’éléments nouveaux; à la fin de la grossesse, phénomènes de stase vasculaire, résultant de la pression de la tête sur le segment inférieur. Bossi pré- ^ tend que toute la musculature utérine subit, pendant la . grossesse, une sorte de dégénérescence graisseuse. Les modifications de texture ont été bien étudiées par Fieux, en 1903. « La grossesse, nous dit Fieux, démuscle ; lentement ce col. Dès les premiers mois de la grossesse, le • protoplasma des cellules musculaires s’atrophie, le noyau prend un aspect vésiculeux et ratatiné. Vers le cinq ou sixième mois, dans les faisceaux en voie de disparition, on constate que les fibres cellules ne sont plus guère représen- > tées que par le noyau et que ce noyau lui-même n’accepte : que très difficilement les colorants nucléaires. Il est à remar- ;