Essai sur l'erysipèle, considéré dans son état de complication avec la fièvre adynamique (putride); ... / par Léonard Terriou.

  • Terriou, Léonard.
Date:
1807
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Credit: Essai sur l'erysipèle, considéré dans son état de complication avec la fièvre adynamique (putride); ... / par Léonard Terriou. Source: Wellcome Collection.

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    ( t3) et on ne prescrivît d’autre boisson que le vin rouge étendu d’eau. Depuis ce jour, jusqu'au trentième, la maladie a marché avec ra¬ pidité vers la convalescence qui n'a été troublée par aucune rechûte. Plusieurs causes peuvent avoir concouru chez cette femme, à donner lien à l’érysipèle et à la fièvre gastro - adynamique. La constitution pléthorique, Tamenorrhée soutenue pendant plusieurs mois, le séjour très-long de la malade dans l’hôpital, son inaction complète dans le lit, ont pu y contribuer, secondées encore par l’admission, faite alors dans la salle, de plusieurs autres individus affectés de fièvres muqueuses et ady nautiques* Les symptômes, occasionnés par l’érysipèle, on été plus dan¬ gereux que ceux occasionnés, soit dans le principe par la fièvre bilieuse, soit postérieurement par la fièvre adynamique. Je rapporte au premier ordre de ces symptômes le gonflement énorme de toute la figure, d’une partie du col, des tégumens du crâne; le délire, l’agitation soutenue pendant plusieurs jours. La gêne de la respi¬ ration et de la déglutition, ont pu être déterminés également par l’engorgement des méninges et par la fièvre. L’occlusion complète des yeux, déterminée par l’inflammation violente des paupières, pouvait faire craindre que la conjonctive , qui revêt la partie antérieure de l’œil, participât à la maladie et suppurât, d’où aurait pu résulter une altération considérable de la vue. Une médecine très-agissante était évidemment nécessaire pendant toute la durée de cette affection. A son début, pour com¬ battre les symptômes gastriques, et diminuer la disposition habi¬ tuelle aux congestions sanguines vers la tête; à son état, pour prévenir l’augmentation de l’engorgement des vaisseaux des méninges et du cerveau, sans diminuer cependant les forces de la malade; enfin, à son déclin, pour rétablir les mêmes forces et accélérer la convalescence.