Essai sur les rétentions d'urine causées par les rétrécissements de l'urètre : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 18 janvier 1837 / par Jean-François-Joseph Becquart.

  • Becquart, Jean François Joseph.
Date:
1837
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Credit: Essai sur les rétentions d'urine causées par les rétrécissements de l'urètre : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 18 janvier 1837 / par Jean-François-Joseph Becquart. Source: Wellcome Collection.

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    qui se présentent dans la dysurie ou la strangurie, de'pendant d’une urctrite ou d’une prostatite aiguës, sont de combattre l’affection qui a lieu vers les organes génito-urinaires et de remédier à la congestion des vaisseaux capillaires, de la muqueuse urétrale ou du tissu spon- gieux dont cette membrane est entourée. Si les mouvements fluxion- naires sont très-prononcés, s’il existe un appareil fébrile aigu, s’il y a eu suppression de quelque hémorrhagie habituelle , si le malade est d’une constitution sanguine ou pléthorique , on ne doit pas hésiter à pratiquer la phlébotomie. On dégorge ensuite les parties congestion- nées par une ou plusieurs applications de sangsues au périnée , à l’hy- pogastre; on prescrit aussi la diète, des boissons tempérantes et l’ap- plication de cataplasmes émollients à la région hypogastrique. Il convient de mettre dans l’usage de ces moyens une activité , une per- sévérance, relatives à la violence de l’inflammation de l’urètre. Pour peu cependant que celle-ci se montre rebelle aux anli-phlogisliques directs, on pourra recourir au baume de copahu, dont l’action spé- cialement sédative contre l’urétrite , meme à l’état aigu , est prouvée par l’observation. Mais un point important, c’est de ne pas négliger l’éréthisme nerveux qui s’associe si fréquemment à toutes les espèces de coarctations. Ainsi, après avoir attaqué ou même tout en combat- tant l’état inflammatoire, il importe de prescrire quelques prépara- tions opiacées , à moins qu’il n’existe quelque affection complicante d’une influence plus majeure, comme pourrait l’être, par exemple , une affection bilieuse. En pareil cas, on ne devrait pas hésiter à pres- crire un vomitif. J’ai eu l’occasion de l’employer avec le plus grand succès dans un cas d’ischurie, survenu chez un gros mangeur , après une indigestion. On explique l’influence d’une affection gastrique sur un rétrécissement urétral , par la sympathie des organes génito-urinaires avec l’estomac. Avant de se décider à combattre l’éréthisme nerveux par l’opium , il est convenable encore de savoir, par des renseigne- ments sur le passé, s’il n’existerait pas chez le malade une sorte d’intolérance pour ce remède. Cette intolérance est sans doute fort rare, mais enfin elle peut se rencontrer ; et l’on sait que lorsqu’elle