Essai sur les rétentions d'urine causées par les rétrécissements de l'urètre : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 18 janvier 1837 / par Jean-François-Joseph Becquart.

  • Becquart, Jean François Joseph.
Date:
1837
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Credit: Essai sur les rétentions d'urine causées par les rétrécissements de l'urètre : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 18 janvier 1837 / par Jean-François-Joseph Becquart. Source: Wellcome Collection.

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    les bougies en cordes à boyaux avaient-elles été employées avant cette époque, mais c’est surtout lors de l’abandon des caustiques quelles furent usitées quelquefois, pour comprimer de dedans en dehors les points rétrécis par des callosités. Les sondes ou algalies, tiges creuses dont une extrémité est percée d’un plus où moins grand nombre de trous appelés yeux, étaient fort bien connues des anciens ; non pas cependant les sondes en gomme élastique, puisque l’invention de celles-ci n’a eu lieu qu’en 1779. Les sondes décrites par Celse (1) étaient de cuivre , et leur longueur variait de neuf à quinze travers de doigt. On a trouvé à Hcrculanum des sondes à double courbure, pareilles à celles que J.-L. Petit inventa il y a près d’une centaine d’années. Les sondes métalliques, placées à demeure dans le canal, soit pour favoriser le dégorgement des parties indurées, soit pour les habituer à la dilatation, soit encore par crainte d’une récidive , ne furent plus consacrées à de pareils usages, lorsque les sondes flexibles eurent été inventées. Ces sondes étaient comme celles de nos jours, remplies par un mandrin qui leur donnait une certaine résistance et permettait de leur donner une courbure fixe. Sir Everard-Ilome en a fait construire depuis l’inven- tion de celles-là, dont la courbure est également fixe, mais sans tige métallique intérieurement. Vers le commencement du siècle actuel, les seuls procédés chirur- gicaux que l’on opposât, en France, aux rétrécissements de l’urètre , étaient la dilatation graduée, la dilatation forcée, et, dans les cas les plus difficiles, la ponction de la vessie. Desault , l’un des hommes qui aient le plus illustré la chirurgie, avait acquis la réputation d’exercer, avec une extraordinaire habileté, le cathétérisme; le premier, il enhardit les chirurgiens à vaincre les obstacles par la force. Cependant, la cautérisation appliquée au traitement des rétentions d’urine causées par un rétrécissement de l’urètre, n’avait pas été géné- ralement abandonnée chez les Anglais, comme chez les chirurgiens de