Catalogue descriptif du matériel électrothérapique / construit par A. Gaiffe.

  • Gaiffe, A.
Date:
1889
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Credit: Catalogue descriptif du matériel électrothérapique / construit par A. Gaiffe. Source: Wellcome Collection.

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    usuels sur la contractilité devait donc s'expliquer par ce fait que, circulant dans des fils gros et courts, ils avaient moins de ten- sion mais plus de quantité que les courants induits, développés dans des fils longs et fins. Les effets thérapeutiques pouvaient donc, à la condition d'employer des fils de grosseurs et de longueurs variées, se demander exclusivement à des circuits induits. La possibilité de graduer sans saccade, de zéro à un maximum donné, les courants qui se produisent dans des circuits mobiles, ^devait conduire dès lors, pour certaines applications délicates, à employer ces circuits à l'exclusion des hélices fixes. On peut bien, en effet, dkns les appareils usuels, où les deux circuits sont fixes, augmenter insensiblement l'intensité des courants en découvrant, par le retrait du tube graduateur en cuivre, une plus grande étendue du barreau de fer doux; mais, alors que ce barreau de fer doux est entièrement couvert, les courants conservent une intensité minimum qui, insignifiante dans les applications courantes aux muscles et aux nerfs de l'appareil locomoteur, est suffisante pour donner des commo- tions pénibles au début de certaines opérations exécutées sur les ajDpareils viscéraux. C'est en vue d'abaisser cette intensité minimum qu'on a recours au graduateur à eau; mais, si celui- ci permet d'abaisser autant qu'on peut le désirer la limite in- férieure de l'intensité des courants, il expose à trop abaisser en . même temps une limite supérieure qu'il peut être utile d'atteindre au bout de deux ou trois minutes, et qu'il faudrait pouvoir atteindre avant le contact des extrémités métalliques du gradua- teur, sans quoi on ne saurait éviter une commotion due au brusque accroissement d'intensité qui a lieu à l'instant de ce contact. Conduit par ses expériences à considérer comme indifférentes au point de vue thérapeutique la constance ou l'alternance de direction des courfints d'induction, et attachant une grande im- portance à la facilité de graduation entre les limites les plus étendues de l'intensité des courants de tensions diverses, M. Tripier nous 'demanda, pour son cabinet, un appareil à cha- riot, analogue à celui de Siemens, et portant un jeu de bobines de résistances variées. La graduation des courants induits s'effectue par le glisse- ment de la bobine dans laquelle ils se produisent, bobine qui.