Essai sur le panaris : tribut académique présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 20 juin 1836 / par Jules Faure.

  • Faure, Jules.
Date:
1836
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Credit: Essai sur le panaris : tribut académique présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 20 juin 1836 / par Jules Faure. Source: Wellcome Collection.

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    I ' 3o est peu fondée, et l’épiderme ne peut opposer au pus une barrière suffisante pour le forcer à produire un pareil effet. Le pus évacué, on re- prend immédiatement l’emploi des moyens dont on avait fait précéder l’ouverture de l’abcès. Si, au contraire, respectant peu la marche de la nature, qui souvent ne respecte guère les or- ganes qui sont le théâtre des maladies, on veut troubler son travail, plusieurs moyens se pré- sentent : les réfrigérants, les caustiques, l’incision, les narcotiques, les évacuations sanguines géné- rales et locales, les vésicatoires et le mercure. Les réfrigérants , le mercure et les narcotiques- sont à peu près les seuls moyens applicables à cette espèce ; car on s’est déjà aperçu, sans doute r que les autres sont, ou trop énergiques eu égard à la légèreté de la maladie , ou entraînent des in- convénients qui seraient à peine compensés par le succès de leur emploi. Comme les réfrigérants ou répercussifs et les frictions mercurielles peuvent être employés dans toutes les espèces sous le titre d’abortifs, nous allons en décrire l’emploi : on peut envelopper la partie d’une bande peu serrée et arroser sans relâche avec de l’alcool ou mieux de l’éther. La chaleur, que ce liquide rend latente par sa vaporisation, abaisse fortement la tempé- rature du doigt, et suffit quelquefois pour em- pêcher le développement de l’inflammation. On peut aussi employer une solution de sous-acétate