Contribution à l'étude clinique de l'adaline : médicament hypnotique et sédatif : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 28 février 1913 / par Henri Granel.

  • Granel, Henri, 1874-
Date:
1913
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Credit: Contribution à l'étude clinique de l'adaline : médicament hypnotique et sédatif : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 28 février 1913 / par Henri Granel. Source: Wellcome Collection.

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    heure ou [rois quarts d'heure après l’administration ; pour 0 gr. 50 il dure environ 5 heures et pour 1 gr. il se prolonge jusqu'à 8 ou 9 heures. L’Adaline fut surtout administrée avec succès dans l’insomnie d'origine nerveuse, l’insomnie consécutive à certaines maladies infectieuses (scarlatine, érysipèle, diphtérie et. autres affections catarrhales du pha- rynx et des amygdales), dans l’agitation mentale et le trem- blement au cours des étals d’hyperthyroidalion, enfin chez les neurasthéniques et les hystériques dont l'affectivité est très surexcitée. Le Prof. Müller conclut que grâce à sa partie intermédiaire entre le groupe des sédatifs simples et celui des hypnotiques proprement dits, l’importance de cette nou- velle combinaison chimique ressort d’afitant plus (pie l’arse- nal thérapeutique moderne ne possède qu'un petit nombre de préparations d'une activité moyenne semblable. F. Scheidemantel, du service directorial de l’Hôptial de Nuremberg ; Behm, de Blankenburg tHarz) ; G. Bayershaus, médecin de la maison de santé Grofenberg (Province rhéna- ne) ; Kurt Singer (de Berlin) ; Kempner, spécialiste des mala- dies nerveuses, Gharlottemburg, ont publié d’intéressantes observations sur l’Adaline et sont tous d’accord sur les excel- lents résultats de ce médicament employé comme sédatif et hpunotique. Pour terminer, nous citerons les conclusions auxque les est arrivé Bériel, dans un travail dont il a donné communica- tion à la Société médicale des hôpitaux de Lyon. « Chez les sujets normaux, lorsqu’il existe une insomnie accidentelle, par suite de surmenage intellectuel, soucis moraux, chagrins, etc., on peut avec une dose de 0.50 cent, à 1 gr. d’Àdaline, provoquer le sommeil. On peut même, chez ces mêmes sujets, devancer l'heure habituelle du som- meil. Après l'absorption de ce médicament, ces personnes accusent un léger mal de tête, puis, au bout d’une heure, une