Le naturisme, ou la nature considérée dans les maladies et leur traitement conforme à la doctrine et à la pratique d'Hippocrate et de ses sectateurs. Ouvrage qui a remporté le prix de l'Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Dijon, sur la médecine agissante et expectante, le 18 août 1776 / [Jean Baptiste Luc Planchon].

  • Planchon, Jean Baptiste Luc, 1734-1781.
Date:
1778
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Credit: Le naturisme, ou la nature considérée dans les maladies et leur traitement conforme à la doctrine et à la pratique d'Hippocrate et de ses sectateurs. Ouvrage qui a remporté le prix de l'Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Dijon, sur la médecine agissante et expectante, le 18 août 1776 / [Jean Baptiste Luc Planchon]. Source: Wellcome Collection.

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    ---!_----- être facilement & tranquillement détruites : au calme qui conftituoit la fanté, fuccèdeun trouble pendant lequel l’aéfivité de la Nature fe déploie ; ou fon inertie annonce Fopprefîion de fes forces, l’état paffif où les caufes morbifiques l’ont réduite. C’eft en la confidérant fous ce point de vuë, qu’on reconnoit avec Hippocrate h fes Seélateurs, combien il efl intéreffant d’obferver fes mouve- mens, fa puijjance défenjîve, pour fe diriger dans le traitement des maladies. XVI. L’obfervation fait voir en effet que fi dans les maladies aiguës, la Nature guérit par fes feules forces, fouvent il faut l’aider, quand elle efl en défaut, foitpar excès, foitpar défaut d'ac¬ tivité. Dans l’un & l’autre cas, le Médecin doit fe comporter différemment envers fon malade ; fans quoi, femblableà ceux qui veulent toujours agir, comme font les méthodiftes, ou tels que les dogmatiftes, trop fouvent lpeélateurs oififs du combat de la Nature, il ne peut qu’errer. Ceux-ci toujours expectants , laiffent échaper le moment de placer à propos un moyen effica¬ cement curatif; & ceux-là, prefque toujours agiffants, ne peuvent éviter de troubler l’ouvrage de la Nature, & de la dérouter dans les évacua¬ tions falutaires qu'elle ménage. ■ XVII. Tout ce qui fe paffe dans les maladies aiguës, font des efforts de la Nature ( 11 ) pour fubjuguer la matière morbifique, 8c la rendre propre à enfiler l’un ou l’autre des couloirs, par lefquels elle cherche à l’évacuer. Ces efforts font confiants & réguliers dans prefque toutes les ma-