Recherches sur les affections chroniques des ganglions trachéo-bronchiques et les suites de ces affections / par Auguste-Charles-François Éternod ; ouvrage accompagné de 6 planches dessinées sur pierre par l'auteur.

  • Eternod, Auguste Charles François, 1854-
Date:
1879
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Credit: Recherches sur les affections chroniques des ganglions trachéo-bronchiques et les suites de ces affections / par Auguste-Charles-François Éternod ; ouvrage accompagné de 6 planches dessinées sur pierre par l'auteur. Source: Wellcome Collection.

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    APPENDICE Nous avons tenu, dans le cours de ce travail, à faire textuellement toutes les citations de passages d’auteurs, trouvant qu’il vaut mieux avoir le texte original sous les yeux qu’une simple traduction, qui est presque toujours défectueuse. Plusieurs de ces citations étant en allemand, l’ignorance de cette langue pourrait être un obstacle pour quelques personnes; aussi nous a-t-il paru avantageux d’en donner ci-joint une traduction, que nous avons tâché de faire aussi exacte que possible. Page 6. Souvent l’ulcération forme une sorte de fente; plus sou- vent encore, elle se compose d’une ouverture punctiforme, dans la- quelle la masse noire des ganglions bronchiques malades fait sail- lie , puis est expectorée quand des portions ganglionnaires se nécrosent. Page 50. La présence de corps étrangers dans un tissu animal amène, quand l’irritation est forte, la suppuration et, quand l’irrita- tion est faible, une néoformation de tissu conjonctif autour des corps étrangers. Les particules de poussière pénètrent lentement, peu à peu, mais d’une manière continue, dans les ganglions bronchiques et y causent un épaississement graduel du tissu conjonctif, qui mon- tre bientôt de la tendance à la rétraction. Page 58. L’on voit, immédiatement au-dessus de l’angle de bifur- cation, un rétrécissement très prononcé de la trachée; cet organe, au lieu de présenter une lumière normalement arrondie, a pris tout à fait la forme d’une fente analogue à la fente glossique. Page 63 (en note). L’auteur a vu, dans un cas, la perforation dans le péricarde d’un semblable diverticule, dont il est résulté une péri- cardite putride. Page 66. Il n’est, le plus souvent, pas facile d’élucider ce qui con- duit à ces perforations. A ;priori, l’on peut penser à une perforation de dedans en dehors' et vice-versa. Les deux alternatives semblent pouvoir se produire; cependant le premier mode paraîtrait le plus fréquent. Du moins, l’on ne saurait guère imaginer ce qui pour- rait amener l’ulcération et la nécrose de ces masses environ- nantes de tissu inodulaire, indolent et certainement peu disposé à 1 inflammation, sinon des irritations provenant de la cavité (diverti- culaire) et s’exerçant sur la muqueuse. 1 C’est-à-dire, pour Zenker, de l’intérieur de l'œsophage dans le ganglion.