Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 9 février 1838 / par Soulé (Alexandre-Paul).

  • Soulé, Alexandre Paul.
Date:
1838
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Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 9 février 1838 / par Soulé (Alexandre-Paul). Source: Wellcome Collection.

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    pied et de la main. Leur forme est celle du membre quelles re- vêtent , et dont elles traduisent à l’extérieur les saillies et les dé- pressions, soit musculaires, soit osseuses. Leur face extérieure convexe est lisse et se trouve , dans la plupart des régions du corps humain, recouverte par un tissu cellulaire la- melleux condensé, d’une structure évidemment fibreuse dans cer- taines parties de son étendue. Étudié dans quelques points seulement par Camper (i), A. Cooper(2), décrit plus tard dans son ensemble par Godman de Philadelphie (3) et le docteur Paillard (4) , il a été désigné sous le nom de fascia superficiel lis. Cette même face est encore en rapport avec les vaisseaux et nerfs superficiels qui rampent dans l’épaisseur ou à la partie profonde de ce fascia. Dans ces points, la peau exécute, sur l’aponévrose pro- fonde , des glissements faciles et souvent fort étendus. Mais il est aussi des divisions des gaines aponévrotiques où, l’enveloppe super- ficielle n’existant pas, la mobilité cutanée est presque nulle, et où l’aponévrose profonde suit constamment les déplacements qui sont imprimés à la couche tégumentaire : voici la raison anatomique de ce fait. Dans ces lieux, à la paume des mains, à la plante des pieds, par exemple, des prolongements fibreux résistants se détachent de la face profonde du derme, et vont adhérer à l’aponévrose. Après avoir enlevé tous les tissus qui recouvrent les aponévroses d’enveloppe générale, on voit que celles-ci sont perforées de distance en distance; quelques-unes des ouvertures qu’elles offrent affectent une disposition constante; ces perforations, en général circulaires, sont destinées à donner passage à des ramifications nerveuses, et vas- culaires qui de profondes deviennent sous-cutanées, et à des com- (1) Icônes hernlarum, édit, de Sœmmering. (2) De la hernie inguinale congénitale; i8o4- De la hernie crurale et om- bilicale; 1807. (5) Recherches anatomiques eomprenant la description des différents fascia du corps humain; 1824. (4) Traité des aponévroses; 1827.